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1 BONUS - Que reste-t-il de Néandertal en nous ? 9:18
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Imaginez un instant, vous regardez vos mains, votre visage dans un miroir. Ce que vous voyez, c'est vous. Et pourtant, une partie... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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1 Pourquoi le sang et l'urine pourraient servir à construire des habitations sur Mars ? 3:08
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La perspective de missions habitées vers Mars soulève des défis majeurs, notamment en matière de construction d'habitats capables de protéger les astronautes des conditions extrêmes de la planète rouge. Transporter des matériaux de construction depuis la Terre étant coûteux et complexe, les scientifiques explorent des solutions utilisant les ressources disponibles sur place, une approche connue sous le nom d'utilisation des ressources in situ (ISRU). Le régolithe martien comme matériau de base Le sol martien est recouvert d'une couche de poussière et de fragments rocheux appelée régolithe. Abondant et accessible, le régolithe est envisagé comme composant principal pour la fabrication de structures sur Mars. Cependant, pour en faire un matériau de construction solide, il nécessite un liant efficace. Inspiration des techniques de la Rome antique Les Romains de l'Antiquité utilisaient des additifs organiques, tels que le sang animal, pour améliorer les propriétés mécaniques de leurs matériaux de construction. Cette pratique augmentait la résistance et la durabilité de leurs édifices. S'inspirant de cette méthode, des chercheurs ont proposé d'utiliser des fluides corporels humains, notamment le sang et l'urine, comme liants pour le régolithe martien. Cette approche vise à créer un béton martien robuste en exploitant les ressources humaines disponibles sur place. Propriétés des fluides corporels comme liants Le sang humain contient des protéines, telles que l'albumine, qui possèdent des propriétés adhésives. Lorsqu'elles sont mélangées au régolithe, ces protéines peuvent former des liaisons solides entre les particules, produisant un matériau comparable au béton. De même, l'urine contient de l'urée, une substance capable de dénaturer les protéines et d'améliorer leur capacité à lier les particules solides. L'ajout d'urine au mélange pourrait ainsi renforcer davantage le matériau obtenu. Avantages et défis de cette approche L'utilisation de fluides corporels présente plusieurs avantages : - Réduction de la dépendance aux ressources terrestres : en exploitant des matériaux disponibles sur Mars et produits par les astronautes eux-mêmes, cette méthode diminue le besoin d'approvisionnements depuis la Terre. - Production continue de matériaux : les astronautes génèrent quotidiennement des fluides corporels, offrant une source régulière de liant pour la construction. Cependant, cette approche soulève également des défis : - Quantité de fluides nécessaire : la production de volumes suffisants de sang et d'urine pour des constructions à grande échelle pourrait être contraignante et affecter la santé des astronautes. - Aspects éthiques et psychologiques : l'idée d'utiliser des fluides corporels dans les matériaux de construction peut susciter des réticences et nécessite une acceptation culturelle et individuelle. Perspectives futures Bien que prometteuse, cette technique nécessite des recherches supplémentaires pour évaluer sa faisabilité pratique et son impact sur la santé des astronautes. Parallèlement, d'autres solutions sont explorées, telles que l'utilisation de bactéries ou de champignons pour produire des liants biologiques, ou encore la mise au point de polymères synthétiques à partir de ressources martiennes. L'objectif ultime est de développer des méthodes de construction durables et efficaces, permettant l'établissement de colonies humaines autonomes sur Mars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Notre galaxie va-t-elle être “avalée” par un trou noir ? 2:27
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Des chercheurs du Harvard & Smithsonian Center for Astrophysics ont récemment mis en évidence des indices suggérant la présence d'un trou noir supermassif, estimé à environ 600 000 fois la masse du Soleil, au sein du Grand Nuage de Magellan (GNM). Cette galaxie naine, satellite de la Voie lactée, est en orbite autour de notre galaxie et se rapproche progressivement, ce qui pourrait, à terme, conduire à une fusion galactique. Détection indirecte par les étoiles hypervéloces Les trous noirs, en particulier ceux qui ne sont pas en phase d'accrétion active de matière, sont difficiles à détecter directement en raison de leur nature invisible. Cependant, leur présence peut être inférée par leurs effets gravitationnels sur leur environnement. Dans cette étude, les chercheurs ont analysé le mouvement d'étoiles dites "hypervéloces" : des étoiles se déplaçant à des vitesses exceptionnellement élevées, suffisantes pour échapper à l'attraction gravitationnelle de la Voie lactée. Parmi les étoiles hypervéloces étudiées, neuf semblaient provenir du GNM. Pour qu'une étoile atteigne une telle vitesse, une interaction gravitationnelle avec un objet extrêmement massif est nécessaire. Les calculs des chercheurs indiquent qu'un trou noir d'environ 600 000 masses solaires pourrait être responsable de l'accélération de ces étoiles. Implications pour l'avenir galactique Le GNM est en orbite autour de la Voie lactée et se rapproche lentement de notre galaxie. Les modèles astrophysiques prédisent qu'une collision et une fusion entre le GNM et la Voie lactée pourraient se produire dans environ 2 milliards d'années. Si le trou noir supermassif du GNM existe, cette fusion galactique pourrait entraîner une interaction entre ce trou noir et Sagittarius A, le trou noir supermassif situé au centre de la Voie lactée. Une telle interaction pourrait avoir des conséquences significatives, notamment la fusion des deux trous noirs, générant des ondes gravitationnelles détectables et modifiant la dynamique stellaire au sein de la galaxie résultante. Cependant, ces événements se dérouleraient sur des échelles de temps extrêmement longues et n'auraient pas d'impact direct sur notre système solaire à court terme. Précautions et perspectives futures Bien que ces découvertes soient intrigantes, elles reposent sur des déductions indirectes. Des observations supplémentaires et des études plus approfondies sont nécessaires pour confirmer l'existence de ce trou noir supermassif dans le GNM. Les futures missions d'observation, notamment celles utilisant des instruments de détection d'ondes gravitationnelles, pourraient fournir des preuves plus directes et enrichir notre compréhension des interactions entre galaxies et des trous noirs supermassifs qu'elles abritent. En résumé, la possible existence d'un trou noir massif dans le Grand Nuage de Magellan, se rapprochant de la Voie lactée, ouvre de nouvelles perspectives sur l'évolution future de notre galaxie et les phénomènes astrophysiques associés aux fusions galactiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Combien de fois faut-il faire l’amour pour être heureux (selon la science) ? 1:53
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La fréquence des rapports sexuels au sein d’un couple est souvent perçue comme un indicateur de satisfaction et de bonheur. Une étude canadienne, publiée dans la revue Social Psychological and Personality Science, a cherché à comprendre dans quelle mesure le sexe influence le bien-être. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle « plus c’est fréquent, mieux c’est », les résultats montrent qu’au-delà d’une fois par semaine, l’augmentation de la fréquence ne procure pas de bénéfice supplémentaire en termes de bonheur. L’étude et ses résultats L’étude s’est appuyée sur l’analyse des données de plus de 30 000 Américains sur une période de 40 ans. Les chercheurs ont examiné le lien entre la fréquence des rapports sexuels et la satisfaction relationnelle. Il en ressort que : - Les couples ayant des rapports sexuels au moins une fois par semaine se disent plus heureux que ceux qui en ont moins. - Cependant, au-delà d’un rapport hebdomadaire, le niveau de bonheur ne s’améliore pas davantage. Ces résultats suggèrent que la relation entre fréquence sexuelle et bonheur suit une courbe ascendante jusqu’à un point de saturation, après lequel l’augmentation du nombre de rapports n’a plus d’impact significatif. Pourquoi une fois par semaine suffit ? L’explication repose sur plusieurs facteurs : 1. Équilibre entre désir et routine - Avoir des relations sexuelles régulièrement permet de maintenir l’intimité et la connexion émotionnelle. - Une fréquence trop élevée pourrait transformer le sexe en une obligation plutôt qu’un plaisir spontané. 2. Qualité vs quantité - Ce n’est pas tant la fréquence qui importe, mais plutôt la qualité des rapports et leur capacité à renforcer le lien entre partenaires. - Un couple qui a des relations sexuelles de qualité une fois par semaine peut être plus satisfait qu’un autre ayant des rapports plus fréquents mais moins épanouissants. 3. Facteurs psychologiques et émotionnels - L’intimité ne repose pas uniquement sur le sexe mais aussi sur la communication, le respect et le partage. - Une connexion émotionnelle forte joue un rôle essentiel dans la satisfaction globale du couple. Conclusion Faire l’amour une fois par semaine semble être le juste équilibre entre maintenir une intimité forte et éviter la pression d’une fréquence trop élevée. Cependant, chaque couple est unique, et l’important reste d’être en phase avec les désirs et besoins de chacun. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Un trou noir extrémal est un type particulier de trou noir qui atteint une limite extrême en termes de charge électrique ou de vitesse de rotation. C’est un objet théorique fascinant qui pousse les lois de la physique à leur maximum et qui intrigue les scientifiques, car il pourrait aider à mieux comprendre l’univers. Qu’est-ce qu’un trou noir extrémal ? Les trous noirs sont des objets cosmiques incroyablement denses dont la gravité est si forte que rien, pas même la lumière, ne peut s’en échapper. Ils sont décrits par trois caractéristiques principales : 1. Leur masse : plus un trou noir est massif, plus son attraction gravitationnelle est puissante. 2. Leur charge électrique : certains trous noirs peuvent accumuler une charge, comme une batterie géante. 3. Leur vitesse de rotation : certains tournent très vite, un peu comme une toupie cosmique. Un trou noir extrémal est un cas particulier où sa charge électrique ou sa vitesse de rotation atteint une limite critique. Cela crée un trou noir unique avec des propriétés très différentes des trous noirs classiques. Pourquoi est-il si spécial ? 1. Il ne rayonne pas d’énergie Tous les trous noirs émettent un faible rayonnement appelé rayonnement de Hawking, qui les fait lentement s’évaporer. Mais un trou noir extrémal a une température égale à zéro, ce qui signifie qu’il ne perd pas d’énergie et pourrait exister éternellement. 2. Il a une structure unique Normalement, un trou noir possède une frontière invisible appelée horizon des événements. Si quelque chose la franchit, il est impossible d’en ressortir. Dans un trou noir extrémal, cette frontière est différente : elle est poussée à l’extrême et modifie la façon dont l’espace-temps se courbe autour de lui. 3. Il pourrait nous aider à comprendre l’univers Les trous noirs extrémaux sont particulièrement étudiés en physique théorique. Ils sont liés aux recherches sur la gravité quantique, une théorie qui cherche à unifier la relativité d’Einstein (qui explique l’univers à grande échelle) et la mécanique quantique (qui décrit le comportement des particules minuscules). Les trous noirs extrémaux existent-ils vraiment ? Pour l’instant, ils restent purement théoriques. Aucun astronome n’a encore observé un trou noir extrémal dans l’espace. Mais leur étude est essentielle pour mieux comprendre la physique des trous noirs et peut-être un jour découvrir de nouvelles lois de l’univers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Le Covid-19 a-t-il vraiment refroidi la Lune ? 2:23
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En 2024, une étude menée par des chercheurs indiens du Physical Research Laboratory d'Ahmedabad a suggéré que les confinements mondiaux liés à la pandémie de Covid-19 avaient entraîné une diminution notable des températures nocturnes à la surface de la Lune. Cette hypothèse repose sur l'analyse des données recueillies par le Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA, qui a mesuré les températures de six sites différents sur la face visible de la Lune entre 2017 et 2023. Les chercheurs ont observé une baisse de 8 à 10 Kelvin (K) des températures nocturnes en avril et mai 2020, période correspondant aux confinements les plus stricts. Selon cette étude, la réduction des activités humaines durant les confinements a conduit à une diminution des émissions de gaz à effet de serre et d'aérosols, modifiant ainsi le rayonnement thermique terrestre. Cette altération aurait réduit la quantité de chaleur réfléchie vers la Lune, entraînant un refroidissement de sa surface nocturne. Les auteurs ont écarté d'autres facteurs potentiels, tels que l'activité solaire ou les variations saisonnières, renforçant ainsi leur conclusion que les confinements étaient la cause la plus probable de cette anomalie thermique. Cependant, ces conclusions ont été remises en question par des chercheurs américains et caribéens. Une étude publiée en janvier 2025 par le professeur William Schonberg de la Missouri University of Science and Technology et la professeure Shirin Haque de l'Université des West Indies a réexaminé les mêmes données du LRO. Leur analyse a révélé que la diminution des températures avait débuté avant les confinements, dès 2019, et qu'une autre baisse significative avait été enregistrée en 2018. Ces observations suggèrent que la baisse de température ne peut être attribuée de manière concluante aux confinements liés au Covid-19. Les auteurs de cette seconde étude soulignent que, bien que des variations de température aient été observées, il est prématuré d'affirmer avec certitude que la réduction des activités humaines en est la cause principale. Ils appellent à une analyse plus approfondie pour identifier les facteurs potentiels responsables de ces fluctuations thermiques lunaires. En conclusion, bien que l'hypothèse initiale suggère un lien entre les confinements mondiaux et une baisse des températures nocturnes lunaires, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer cette corrélation. Les débats scientifiques en cours illustrent la complexité de déterminer l'impact des activités terrestres sur des corps célestes aussi éloignés que la Lune. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi l’extinction des dinosaures a-t-elle modifié les fruits ? 3:07
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Une étude récente, publiée dans la revue Palaeontology, explore comment l'extinction des dinosaures il y a environ 66 millions d'années a influencé l'évolution des fruits et, par conséquent, la survie de nos ancêtres primates. Cette recherche, dirigée par le professeur Christopher Doughty de l'Université de Northern Arizona, apporte des preuves à une théorie de longue date selon laquelle la disparition des grands dinosaures herbivores a conduit à des changements écologiques favorisant le développement de fruits plus gros. Impact des dinosaures sur les écosystèmes préhistoriques Avant leur extinction, les grands dinosaures herbivores, tels que les sauropodes, jouaient un rôle crucial en tant qu'ingénieurs des écosystèmes. En se nourrissant de vastes quantités de végétation et en abattant des arbres, ils maintenaient des forêts clairsemées, permettant à la lumière du soleil d'atteindre le sol et favorisant la croissance de plantes à petites graines. Cette dynamique limitait la taille des fruits, car les plantes n'avaient pas besoin de produire de grandes graines pour se reproduire efficacement. Conséquences de l'extinction des dinosaures L'extinction massive à la fin du Crétacé, probablement causée par l'impact d'un astéroïde, a entraîné la disparition des dinosaures non aviens. Sans ces grands herbivores pour perturber la végétation, les forêts ont évolué vers des environnements plus denses et fermés. Cette transformation a modifié les conditions de lumière et de compétition au sein des écosystèmes forestiers. Évolution des fruits et des graines Dans ces forêts épaisses, les plantes ont dû adapter leurs stratégies de reproduction. La production de fruits plus gros avec des graines plus volumineuses est devenue avantageuse, car elle permettait une meilleure survie des plantules dans des environnements ombragés. Les fruits plus grands étaient également plus visibles et attrayants pour les animaux frugivores, facilitant ainsi la dispersion des graines sur de plus longues distances. Influence sur l'évolution des primates Parallèlement, les premiers mammifères, notamment les ancêtres des primates, ont évolué pour exploiter cette nouvelle ressource alimentaire. Une alimentation riche en fruits nutritifs a pu favoriser le développement de caractéristiques telles qu'une vision des couleurs améliorée, une dextérité accrue et des capacités cognitives supérieures, traits distinctifs des primates modernes. Ainsi, l'évolution des fruits et celle des primates sont intimement liées, chacune influençant le parcours évolutif de l'autre. Cette étude met en évidence l'importance des interactions entre les espèces et leur environnement dans le façonnement de l'évolution. La disparition des dinosaures a non seulement transformé les écosystèmes terrestres, mais a également déclenché une série d'événements écologiques et évolutifs conduisant à l'émergence de fruits plus gros et à l'adaptation des primates à ces nouvelles ressources, influençant indirectement l'évolution humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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L’augmentation progressive de la taille du cerveau humain au cours de l’évolution est un phénomène fascinant, qui a accompagné le développement de nos capacités cognitives. Mais quels sont les mécanismes qui ont conduit à cette évolution ? Une récente étude, publiée dans la revue PNAS, apporte un éclairage nouveau sur ce sujet en analysant les volumes crâniens sur une période de 7 millions d’années. Une croissance graduelle au sein des espèces Les chercheurs ont distingué deux dynamiques dans l’évolution du cerveau : celle qui se produit au sein d’une espèce et celle qui intervient entre différentes espèces. En examinant les données fossiles, ils ont constaté que, pour chaque espèce humaine étudiée, la taille du cerveau augmentait progressivement au fil du temps. Ce phénomène pourrait être lié à la sélection naturelle, qui favorise les individus aux capacités cognitives supérieures, leur permettant de mieux s’adapter à leur environnement. Une évolution liée aux changements environnementaux et sociaux L’augmentation de la taille du cerveau ne s’est pas produite au hasard. Plusieurs facteurs ont joué un rôle clé, notamment les changements environnementaux et les pressions de sélection qui en ont découlé. Par exemple, les ancêtres des humains modernes ont dû faire face à des climats instables, les obligeant à développer des stratégies de survie plus complexes. La fabrication d’outils, la chasse en groupe et l’émergence du langage ont ainsi contribué à renforcer l’intelligence et, par conséquent, à favoriser les individus ayant un cerveau plus développé. Des transitions entre espèces avec des sauts évolutifs L’analyse montre également que si, au sein d’une même espèce, la croissance du cerveau est progressive, des sauts évolutifs ont eu lieu lors des transitions entre différentes espèces. Par exemple, le passage de Homo habilis à Homo erectus, puis à Homo sapiens, a été marqué par des augmentations significatives du volume crânien. Ces sauts pourraient être liés à des innovations majeures, comme la maîtrise du feu ou l’amélioration des structures sociales, qui ont offert un avantage évolutif aux individus dotés d’un cerveau plus grand. Une augmentation qui a des limites Si le cerveau humain a continué de croître pendant des millions d’années, cette tendance semble s’être stabilisée depuis quelques milliers d’années. En effet, un cerveau plus grand demande plus d’énergie et entraîne des contraintes physiologiques. L’évolution semble désormais privilégier une meilleure efficacité cérébrale plutôt qu’une simple augmentation de taille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi l’IA générative consomme-t-elle tant d’énergie ? 2:22
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L’essor de l’intelligence artificielle générative (IA) a entraîné une consommation énergétique massive, principalement due aux processus de formation et d’inférence des modèles. Cette dépense énergétique est un défi majeur en matière d’impact environnemental et d’efficacité technologique. 1. L’entraînement des modèles : une phase extrêmement énergivore Les modèles d’IA générative, comme GPT-4 ou DALL·E, nécessitent un entraînement sur d’énormes ensembles de données. Cette étape implique des milliards de calculs effectués par des GPU (processeurs graphiques) ou des TPU (processeurs spécialisés pour l’IA). - Exemple chiffré : L’entraînement de GPT-3, qui contient 175 milliards de paramètres, a consommé environ 1 287 MWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 120 foyers américains. - Émissions de CO₂ : Cette consommation d’énergie a généré plus de 550 tonnes de CO₂, soit l’équivalent de plus de 125 voitures parcourant 20 000 km chacune. Plus le modèle est grand, plus la phase d’entraînement est longue et coûteuse en énergie. 2. L’inférence : un coût caché mais significatif Après son entraînement, un modèle génératif doit être exploité par des millions d’utilisateurs. Chaque requête soumise à un LLM (Large Language Model) entraîne des calculs complexes, ce qui consomme également de l’énergie. - Comparaison avec une recherche Google : Une simple requête sur GPT-4 peut consommer 10 à 100 fois plus d’énergie qu’une recherche classique sur Google. - Dépenses énergétiques cumulées : Un modèle comme ChatGPT, utilisé par des millions de personnes chaque jour, peut nécessiter plusieurs mégawattheures par jour. 3. Facteurs aggravants Plusieurs éléments amplifient cette consommation énergétique : - La multiplication des modèles : De nombreuses entreprises entraînent des modèles concurrents, dupliquant ainsi des coûts énergétiques. - L'optimisation incomplète : Les infrastructures ne sont pas toujours optimisées pour minimiser la consommation. - Le refroidissement des serveurs : Les centres de données doivent être refroidis en permanence, représentant jusqu’à 40 % de la consommation énergétique totale des data centers. 4. Vers des solutions plus durables Face à ces défis, plusieurs pistes sont envisagées : - Optimiser les algorithmes pour réduire les calculs inutiles. - Utiliser des architectures plus efficaces, comme les modèles quantifiés ou les LLM spécialisés. - Alimenter les data centers avec des énergies renouvelables, ce qui est déjà en cours chez Google et Microsoft. Conclusion L’IA générative est une révolution technologique, mais son coût énergétique est un défi majeur. Une utilisation plus efficiente des ressources et des infrastructures plus écologiques seront essentielles pour limiter son impact environnemental. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi sommes-nous plus heureux le matin que le soir ? 1:44
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Une étude récente menée par l'University College de Londres (UCL) a révélé que notre bien-être mental est généralement meilleur le matin et atteint son point le plus bas aux alentours de minuit. Cette recherche, publiée dans la revue BMJ Mental Health , a analysé près d'un million de réponses provenant de près de 50 000 adultes participant à l'étude sociale sur la COVID-19 de l'UCL, couvrant la période de mars 2020 à mars 2022. Les participants ont évalué leur bonheur, leur satisfaction de vie, le sentiment que leur existence a un sens, ainsi que leur solitude. Les résultats ont montré que les niveaux de bonheur et de satisfaction de vie étaient plus élevés le matin, diminuant progressivement au fil de la journée pour atteindre leur nadir vers minuit. De plus, ces indicateurs étaient supérieurs les lundis, vendredis et mardis comparativement aux dimanches. Les saisons ont également influencé ces variations, avec un pic de bien-être observé durant l'été. Bien que cette étude soit de nature observationnelle et ne puisse établir de lien de causalité direct, les chercheurs suggèrent que ces fluctuations quotidiennes pourraient être liées aux rythmes circadiens, notre horloge biologique interne. Par exemple, le cortisol, une hormone régulant l'humeur et la motivation, atteint son niveau maximal peu après le réveil et son minimum à l'heure du coucher. Cette variation hormonale pourrait expliquer pourquoi nous nous sentons généralement plus heureux le matin. Dr Feifei Bu, de l'UCL, souligne l'importance de ces découvertes : "Nos résultats suggèrent qu'en moyenne, la santé mentale et le bien-être des gens sont meilleurs le matin et pires à minuit." Elle ajoute que ces conclusions pourraient avoir des implications pratiques, notamment pour les services de soutien en santé mentale, qui pourraient ajuster leurs ressources en fonction des besoins fluctuants au cours de la journée. En résumé, cette étude apporte un éclairage précieux sur les variations quotidiennes de notre bien-être mental, suggérant que des facteurs biologiques, tels que les rythmes circadiens et les fluctuations hormonales, jouent un rôle clé dans ces changements. Ces informations pourraient être essentielles pour adapter les interventions en santé mentale et optimiser le soutien offert aux différentes périodes de la journée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Les femmes parlent-elles vraiment plus que les hommes ? 2:13
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L’idée selon laquelle les femmes parleraient plus que les hommes est un stéréotype largement répandu. Certaines affirmations, souvent relayées par les médias ou des ouvrages populaires, suggèrent que les femmes prononceraient trois fois plus de mots par jour que les hommes. Mais que disent les études scientifiques sur cette question ? Les données scientifiques Une étude majeure de 2007 menée par Mehl et al., publiée dans Science, a examiné cette question de manière empirique. Les chercheurs ont équipé 396 participants (hommes et femmes) d’un enregistreur portable captant leurs conversations tout au long de la journée. Résultat : - Les femmes prononçaient en moyenne 16 215 mots par jour - Les hommes prononçaient en moyenne 15 669 mots par jour La différence de 546 mots est statistiquement insignifiante, ce qui contredit l’idée d’un écart majeur entre les sexes en termes de quantité de parole. Variations contextuelles et individuelles Si les hommes et les femmes parlent en moyenne autant, le contexte joue un rôle déterminant. Des recherches montrent que les femmes tendent à parler plus dans des contextes sociaux ou intimes, tandis que les hommes dominent souvent la parole dans des environnements formels (réunions, débats, etc.). Une méta-analyse de Leaper et Ayres (2007) suggère que les hommes sont plus enclins à monopoliser la parole lorsqu’il s’agit de prise de décision ou d’autorité. D’autres travaux, comme ceux de James & Drakich (1993), montrent que dans les conversations mixtes, les hommes interrompent plus souvent les femmes et parlent davantage dans des contextes publics, tandis que les femmes parlent plus en privé. Pourquoi ce stéréotype persiste-t-il ? L’origine du mythe selon lequel les femmes parleraient plus trouve probablement ses racines dans des perceptions biaisées et des normes sociales. Une étude de Mulac et al. (2001) a révélé que les gens perçoivent souvent le discours féminin comme plus prolixe, même lorsqu'il ne l'est pas objectivement. Conclusion Les preuves scientifiques montrent que les hommes et les femmes parlent en moyenne autant. Les différences observées sont davantage liées au contexte qu'au sexe biologique. Ce mythe persiste en raison de biais cognitifs et de normes culturelles, mais il est largement démenti par les études empiriques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Connaissez-vous l'expérience de la "dame qui goûte le thé" ? 2:28
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L’expérience de la "Dame qui goûte le thé" est un test scientifique conçu par le statisticien britannique Ronald A. Fisher dans les années 1920. Cet épisode, à première vue anecdotique, marque en réalité un tournant dans le développement des tests statistiques et de la méthode scientifique moderne. Le contexte de l’expérience L’histoire raconte qu’une femme, experte en dégustation de thé, prétendait pouvoir distinguer si le lait avait été versé dans la tasse avant ou après le thé. Pour mettre cette affirmation à l’épreuve, Fisher a conçu une expérience rigoureusement contrôlée, fondant ainsi les bases de l’analyse statistique moderne. Le protocole expérimental Fisher a préparé huit tasses de thé, dont quatre où le lait était ajouté avant le thé et quatre où il était ajouté après. Ces huit tasses étaient présentées à la dame dans un ordre aléatoire, et elle devait les classer selon la méthode de préparation. L’objectif était de déterminer si la dame possédait réellement cette capacité de distinction ou si son succès était dû au hasard. Plutôt que de vérifier si elle réussissait parfaitement, Fisher a établi un cadre permettant d’évaluer la probabilité d’obtenir un score élevé par pure chance. Les fondements statistiques Fisher a introduit dans cette expérience le concept fondamental de l’hypothèse nulle. L’hypothèse nulle posait que la dame n’avait pas de réelle capacité à différencier les préparations et que ses réponses seraient donc aléatoires. En comptabilisant les différentes combinaisons possibles des tasses et en appliquant des probabilités, il pouvait calculer la probabilité d’un succès élevé par hasard. Si cette probabilité était suffisamment faible (généralement en dessous d’un seuil de 5 %), l’hypothèse nulle était rejetée, suggérant que la dame possédait bien une capacité réelle à distinguer les tasses. Impact et héritage Cette expérience, bien que simple, a jeté les bases des tests d’hypothèse et de l’analyse statistique moderne. Fisher a développé des concepts-clés comme la valeur-p et l’inférence statistique, qui sont aujourd’hui essentiels dans tous les domaines scientifiques, de la médecine à l’intelligence artificielle. L’expérience de la "Dame qui goûte le thé" illustre ainsi comment une question triviale peut mener à des avancées fondamentales dans la méthodologie scientifique, influençant durablement la recherche expérimentale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Comment fonctionne une horloge atomique ? 2:03
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Les horloges atomiques sont les instruments de mesure du temps les plus précis au monde. Elles permettent de définir la seconde avec une précision extrême et jouent un rôle clé dans des technologies comme le GPS et les communications. Mais comment fonctionnent-elles exactement ? La base du temps : les atomes Contrairement aux horloges classiques qui utilisent des ressorts ou des pendules, les horloges atomiques mesurent le temps grâce aux propriétés des atomes. Plus précisément, elles exploitent la fréquence des oscillations des électrons lorsqu’ils changent d’énergie à l’intérieur d’un atome. L’atome le plus couramment utilisé est le césium-133. Lorsqu’il est soumis à des ondes électromagnétiques, ses électrons peuvent passer d’un état d’énergie à un autre en oscillant à une fréquence extrêmement stable : environ 9 192 631 770 oscillations par seconde. Cette fréquence est utilisée pour définir la seconde. Un processus précis de mesure 1. Vapeur d’atomes de césium On commence par chauffer un échantillon de césium pour en extraire des atomes sous forme de vapeur. 2. Sélection et excitation Les atomes passent ensuite dans un champ magnétique qui sélectionne uniquement ceux dans le bon état d’énergie. Ils sont ensuite exposés à des ondes micro-ondes à une fréquence proche de 9,19 GHz. 3. Résonance parfaite Si la fréquence des micro-ondes est parfaitement ajustée, un maximum d’atomes change d’état d’énergie. 4. Détection et ajustement Un détecteur mesure combien d’atomes ont changé d’état. Si le nombre est maximal, cela signifie que la fréquence des micro-ondes est correcte. Sinon, elle est ajustée pour atteindre la valeur exacte. Une précision inégalée Grâce à ce processus, les horloges atomiques modernes peuvent atteindre une précision telle qu’elles ne retarderaient que d’une seconde tous les 30 millions d’années ! Les modèles les plus avancés, utilisant des atomes de strontium ou d’ytterbium, sont encore plus précis. Applications des horloges atomiques Elles sont essentielles pour : - Le GPS : les satellites utilisent des horloges atomiques pour synchroniser les signaux et permettre une localisation ultra-précise. - Les télécommunications : elles garantissent la synchronisation des réseaux. - La physique : elles aident à tester des théories fondamentales comme la relativité d’Einstein. En résumé, une horloge atomique utilise les vibrations ultra-régulières des atomes pour mesurer le temps avec une précision inégalée, révolutionnant ainsi notre manière de compter les secondes ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Un astéroïde va-t-il s'écraser sur Terre en 2032 ? 1:43
1:43
Spela Senare
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Gillad1:43
En décembre 2024, la NASA a découvert un astéroïde nommé 2024 YR4, mesurant entre 40 et 100 mètres de diamètre. Les analyses initiales indiquent une probabilité d'impact avec la Terre le 22 décembre 2032, estimée à environ 1,2 %, soit une chance sur 83. Cette probabilité, bien que faible, a conduit les agences spatiales internationales à classer 2024 YR4 au niveau 3 sur l'échelle de Turin, qui évalue le risque d'impact des objets célestes. Ce niveau suggère une attention particulière de la part des astronomes en raison d'une possibilité d'impact capable de causer des destructions localisées. Si un tel astéroïde venait à percuter la Terre, les conséquences seraient significatives mais non cataclysmiques. Un impact libérerait une énergie estimée à environ 8 mégatonnes de TNT, soit plus de 500 fois la puissance de la bombe atomique d'Hiroshima. Cela pourrait dévaster une grande ville et ses environs. Cependant, il est important de noter que ces estimations sont basées sur des observations initiales. À mesure que de nouvelles données seront collectées, notamment lors du prochain passage rapproché de l'astéroïde en 2028, les scientifiques pourront affiner la trajectoire prévue de 2024 YR4. Historiquement, de nombreux astéroïdes initialement considérés comme menaçants ont vu leur risque d'impact réévalué à la baisse après des observations supplémentaires. Les agences spatiales, dont la NASA et l'Agence spatiale européenne (ESA), surveillent activement cet astéroïde. Des groupes internationaux, tels que le Réseau international d'alerte aux astéroïdes (IAWN) et le Groupe consultatif de planification des missions spatiales (SMPAG), ont été activés pour coordonner les observations et envisager des mesures potentielles de défense planétaire, comme la déviation de l'astéroïde. En conclusion, bien que la découverte de 2024 YR4 et sa trajectoire actuelle justifient une surveillance continue, il n'y a pas lieu de paniquer. Les probabilités d'un impact en 2032 restent faibles, et les efforts internationaux sont en place pour affiner les prévisions et, si nécessaire, mettre en œuvre des mesures de protection de notre planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Où s’écrasent les météorites sur Terre ? 1:52
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Gillad1:52
Chaque jour, notre planète est bombardée par des milliers de météorites. Heureusement, la plupart sont de petites tailles et brûlent en entrant dans l’atmosphère. Mais celles qui survivent à cette descente infernale finissent par s’écraser quelque part sur Terre. Où exactement tombent-elles ? Y a-t-il des endroits privilégiés ? Une majorité finit dans les océans La Terre est recouverte à 71 % d’eau, principalement par les océans. Logiquement, la plupart des météorites terminent donc leur course dans les mers et disparaissent sans laisser de trace. Lorsqu’une météorite s’écrase dans l’eau, l’impact est généralement absorbé et reste invisible, sauf pour les plus grosses qui peuvent provoquer des ondes de choc sous-marines. Les zones désertiques, des terrains de prédilection pour la découverte Bien que les météorites tombent aléatoirement, certaines zones sont particulièrement propices à leur découverte. Les vastes étendues désertiques, comme le Sahara ou l’Antarctique, sont de véritables terrains de chasse pour les scientifiques. Dans ces environnements arides et peu perturbés par l’érosion, les météorites restent visibles pendant des milliers d’années. En Antarctique, les fragments sombres tranchent nettement avec la blancheur de la glace, facilitant leur repérage. Pourquoi trouve-t-on peu de météorites dans les forêts et les zones habitées ? Les zones boisées et humides, comme les jungles ou les forêts, sont peu favorables à la préservation des météorites. Les roches extraterrestres y sont rapidement recouvertes de végétation, rongées par l’humidité ou dispersées par l’érosion. De plus, les météorites se fragmentent souvent en touchant le sol, rendant leur identification encore plus difficile. Dans les zones urbaines, la probabilité qu’une météorite cause des dégâts est très faible. Avec des villes couvrant moins de 1 % de la surface terrestre, la probabilité qu’un impact survienne en plein milieu d’une agglomération est minime. Pourtant, quelques cas célèbres existent, comme celui de la météorite de Tcheliabinsk en 2013, qui a explosé en Russie en provoquant des milliers de vitres brisées. En résumé Les météorites peuvent tomber partout sur Terre, mais la majorité finit dans les océans. Les déserts et l’Antarctique sont les endroits où on les retrouve le plus facilement. Même si elles traversent parfois les cieux des villes, le risque qu’une météorite frappe un bâtiment ou un humain reste extrêmement faible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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