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À la Une: bouleversement politique au Togo

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Dans la nuit du 25 au 26 mars, une nouvelle Constitution a été adoptée. Désormais, précise Jeune Afrique, « le président de la République ne sera plus élu au suffrage universel direct mais par les députés et sénateurs réunis en Congrès. Cette petite révolution en Afrique francophone a été présentée par ses initiateurs comme une mesure "moderne" visant à réduire la prépondérance du président de la République et à améliorer la collaboration entre les pouvoirs exécutif et législatif. […] Très vite, pointe Jeune Afrique, beaucoup d’opposants se sont indignés de cette révision constitutionnelle. Et pour cause : les élections législatives ne s’étant pas tenues avant le 31 décembre 2023 comme le calendrier électoral l’imposait, certains estiment que le mandat des députés actuels est terminé, et donc que ce changement de Constitution est illégitime. D’autres, au contraire, invoquent l’ancienne Constitution, qui dispose que les députés de la législature en fin de mandat restent en place jusqu’à la prise de fonction des nouveaux élus. »

Une monarchisation du régime ?

Quoi qu’il en soit, relève encore Jeune Afrique, « le basculement vers un régime parlementaire, qui retire aux Togolais le droit d’élire directement leur président de la République, fait craindre à certains une monarchisation du régime. L’opposition, qui espérait faire des prochaines élections législatives et régionales une étape vers l’alternance, voit ses ambitions s’évaporer ». Et « certains opposants redoutent que Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père Gnassingbé Eyadema, lui-même au pouvoir pendant plus de 37 ans, ne devienne président à vie ».

D’autant que la constitution togolaise avait déjà été récemment modifiée… C’est ce que rappelle le site d’information Actu Niger : « Cette révision fait suite à celle intervenue en 2019 et qui avait eu comme objet, la limitation à deux des mandats présidentiels. Ce qui avait déjà permis de remettre les compteurs à zéro pour le président Faure Gnassingbé dont la candidature pour la prochaine élection présidentielle ne souffre d’aucun doute. (…) L’adoption de cette nouvelle révision de la Constitution a (donc) aussitôt suscité une levée de boucliers de l’opposition et des associations de la société civile », relève encore le site nigérien.

L’opposition vent debout

Hier mercredi à Lomé, précise le site Togo Breaking News, « des organisations de la société civile et 19 partis politiques regroupés au sein du Front "Ne touche pas à ma Constitution" ont appelé les togolais à se mobiliser contre le changement de la constitution. Mais la rencontre a été interrompue par les forces de l’ordre à coup de grenades lacrymogène »,au motif que celle-ci n’avait pas été autorisée.

Pour ce front, le« changement de la constitution est "une trahison des élites dirigeantes du pays" et il appelle à la résistance les agents de la fonction publique, les membres des corps constitués, les membres du corps judiciaire, les professions libérales, les religieux, les chefs traditionnels, les syndicats, bref toute la population togolaise ».

L’alternance au Sénégal : quelles premières mesures ?

À la Une également, le Sénégal avec les attentes après l’alternance. Quelles vont être les premières mesures du président Bassirou Diomaye Faye ? Les dossiers brûlants sont nombreux, notamment la situation économique : « Quand le président Bassirou Diomaye Faye recevra les comptes de l’État après son installation, il pourrait sursauter, tellement la situation macro-économique est tendue », relève Walf Quotidien, qui pointe, entre autres, « le poids de la dette publique du pays qui atteint presque 13 000 milliards de FCFA ».

Autre question : qui va faire partie du nouveau gouvernement et qui pour le diriger ? Il est trop tôt pour faire des pronostics mais d’ores et déjà le site d’information Seneplus prévient : il faut de nouvelles têtes. « L’élection de Diomaye Faye symbolise un désir profond de renouvellement au sein de la société sénégalaise. Les citoyens aspirent à une gouvernance débarrassée des pratiques obsolètes et corrompues qui ont longtemps entravé le développement du pays. Ils ont voté pour une rupture, non seulement avec les méthodes du passé, mais également avec les figures qui les incarnent. (…) Il en va de la crédibilité du nouveau régime, affirme encore Seneplus. En choisissant délibérément de se démarquer des figures et des comportements du passé, le président Faye resterait fidèle à un idéal défendu par un mouvement populaire qui l’a porté au sommet et à un mandat confié par un peuple avide de changements et de progrès. »

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Une monarchisation du régime ?

Quoi qu’il en soit, relève encore Jeune Afrique, « le basculement vers un régime parlementaire, qui retire aux Togolais le droit d’élire directement leur président de la République, fait craindre à certains une monarchisation du régime. L’opposition, qui espérait faire des prochaines élections législatives et régionales une étape vers l’alternance, voit ses ambitions s’évaporer ». Et « certains opposants redoutent que Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père Gnassingbé Eyadema, lui-même au pouvoir pendant plus de 37 ans, ne devienne président à vie ».

D’autant que la constitution togolaise avait déjà été récemment modifiée… C’est ce que rappelle le site d’information Actu Niger : « Cette révision fait suite à celle intervenue en 2019 et qui avait eu comme objet, la limitation à deux des mandats présidentiels. Ce qui avait déjà permis de remettre les compteurs à zéro pour le président Faure Gnassingbé dont la candidature pour la prochaine élection présidentielle ne souffre d’aucun doute. (…) L’adoption de cette nouvelle révision de la Constitution a (donc) aussitôt suscité une levée de boucliers de l’opposition et des associations de la société civile », relève encore le site nigérien.

L’opposition vent debout

Hier mercredi à Lomé, précise le site Togo Breaking News, « des organisations de la société civile et 19 partis politiques regroupés au sein du Front "Ne touche pas à ma Constitution" ont appelé les togolais à se mobiliser contre le changement de la constitution. Mais la rencontre a été interrompue par les forces de l’ordre à coup de grenades lacrymogène »,au motif que celle-ci n’avait pas été autorisée.

Pour ce front, le« changement de la constitution est "une trahison des élites dirigeantes du pays" et il appelle à la résistance les agents de la fonction publique, les membres des corps constitués, les membres du corps judiciaire, les professions libérales, les religieux, les chefs traditionnels, les syndicats, bref toute la population togolaise ».

L’alternance au Sénégal : quelles premières mesures ?

À la Une également, le Sénégal avec les attentes après l’alternance. Quelles vont être les premières mesures du président Bassirou Diomaye Faye ? Les dossiers brûlants sont nombreux, notamment la situation économique : « Quand le président Bassirou Diomaye Faye recevra les comptes de l’État après son installation, il pourrait sursauter, tellement la situation macro-économique est tendue », relève Walf Quotidien, qui pointe, entre autres, « le poids de la dette publique du pays qui atteint presque 13 000 milliards de FCFA ».

Autre question : qui va faire partie du nouveau gouvernement et qui pour le diriger ? Il est trop tôt pour faire des pronostics mais d’ores et déjà le site d’information Seneplus prévient : il faut de nouvelles têtes. « L’élection de Diomaye Faye symbolise un désir profond de renouvellement au sein de la société sénégalaise. Les citoyens aspirent à une gouvernance débarrassée des pratiques obsolètes et corrompues qui ont longtemps entravé le développement du pays. Ils ont voté pour une rupture, non seulement avec les méthodes du passé, mais également avec les figures qui les incarnent. (…) Il en va de la crédibilité du nouveau régime, affirme encore Seneplus. En choisissant délibérément de se démarquer des figures et des comportements du passé, le président Faye resterait fidèle à un idéal défendu par un mouvement populaire qui l’a porté au sommet et à un mandat confié par un peuple avide de changements et de progrès. »

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