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Pourquoi Emmanuel Macron durcit le ton face à Vladimir Poutine
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«Une guerre existentielle, pour la France, et pour l'Europe», une guerre que «la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner». Ce jeudi 14 mars, le président français Emmanuel Macron a précisé ses intentions quant à l'implication de Paris dans la guerre menée par Moscou en Ukraine. Celui qui en 2022 appelait à «ne pas humilier la Russie» semble avoir tourné casaque et l'assure: pour que la paix règne, il ne faut pas faiblir face à Vladimir Poutine.
Quand, dans l'opposition, on accuse le président français de choisir une posture guerrière à des fins électoralistes en vue des européennes de juin prochain, celui-ci cite Churchill: «Aujourd'hui, il faut le nerf de la paix.» Il ajoute que la «sécurité de l'Europe» et celle des Français se joue «là-bas» et enfin, que la paix, ce n'est ni la capitulation ni l'amputation de l'Ukraine. Rien n'est à exclure, donc, pour protéger l'Ukraine –en tout cas pour l'exécutif.
Car deux jours auparavant, un Parlement divisé se prononçait en faveur des accords bilatéraux de sécurité avec Kiev lors d'un vote non contraignant. 372 voix pour, 99 contre –La France insoumise, communistes et un écologiste– et 101 abstentions, dont la majorité furent le fait du Rassemblent national. Des lignes de fracture qui ne font que confirmer le clivage politique par rapport à Moscou, et les penchants pro-russes de l'extrême droite et de l'extrême gauche.
Comment expliquer cette volte-face présidentielle? D'où vient cette indulgence d'une partie de la classe politique française à l'endroit de Vladimir Poutine? On en parle aujourd'hui avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI et autrice de l'essai La Fascination russe (Robert Laffont).
Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.
Direction et production éditoriale: Christophe Carron
Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues
Présentation: Christophe Carron
Musique: «Sinister», Anno Domini Beats
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«Une guerre existentielle, pour la France, et pour l'Europe», une guerre que «la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner». Ce jeudi 14 mars, le président français Emmanuel Macron a précisé ses intentions quant à l'implication de Paris dans la guerre menée par Moscou en Ukraine. Celui qui en 2022 appelait à «ne pas humilier la Russie» semble avoir tourné casaque et l'assure: pour que la paix règne, il ne faut pas faiblir face à Vladimir Poutine.
Quand, dans l'opposition, on accuse le président français de choisir une posture guerrière à des fins électoralistes en vue des européennes de juin prochain, celui-ci cite Churchill: «Aujourd'hui, il faut le nerf de la paix.» Il ajoute que la «sécurité de l'Europe» et celle des Français se joue «là-bas» et enfin, que la paix, ce n'est ni la capitulation ni l'amputation de l'Ukraine. Rien n'est à exclure, donc, pour protéger l'Ukraine –en tout cas pour l'exécutif.
Car deux jours auparavant, un Parlement divisé se prononçait en faveur des accords bilatéraux de sécurité avec Kiev lors d'un vote non contraignant. 372 voix pour, 99 contre –La France insoumise, communistes et un écologiste– et 101 abstentions, dont la majorité furent le fait du Rassemblent national. Des lignes de fracture qui ne font que confirmer le clivage politique par rapport à Moscou, et les penchants pro-russes de l'extrême droite et de l'extrême gauche.
Comment expliquer cette volte-face présidentielle? D'où vient cette indulgence d'une partie de la classe politique française à l'endroit de Vladimir Poutine? On en parle aujourd'hui avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI et autrice de l'essai La Fascination russe (Robert Laffont).
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