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Vivre A… GENEVE

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La radio des français dans le monde. Vivre à Genève, Suisse (Europe)

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Vous avez déjà pensé à vivre à Genève ?
Dans cet épisode de « Vivre à », Olivier nous invite à explorer la ville de Genève, une destination prisée par de nombreux expatriés français. Quels sont les avantages de vivre dans cette ville suisse cosmopolite et quels défis les expatriés peuvent-ils rencontrer ? Découvrez les réponses à ces questions et bien plus encore en écoutant cette émission qui vous transporte au cœur de la vie genevoise.

### Rencontre avec Alima Delimi

Notre guide pour cet épisode est Halima Delimi, une architecte d’intérieur passionnée par le développement durable. Originaire de Paris et ayant passé 17 ans au Japon, elle est désormais installée à Genève depuis deux ans et demi. Alima est également engagée dans plusieurs associations, dont la fondation Daniel Mitterrand, et elle nous partage son expérience unique de la vie à Genève, ainsi que ses conseils pour s’y intégrer.

### Genève : Opportunités et Culture

Au cours de l’épisode, nous explorons les divers aspects de la vie à Genève, allant des opportunités d’emploi aux attractions culturelles. Genève offre un cadre de vie exceptionnel avec son lac, ses montagnes environnantes et son riche patrimoine culturel. Cependant, s’installer en Suisse nécessite une bonne préparation, notamment en ce qui concerne les démarches administratives et le coût de la vie. Alima nous parle également de « La Collective », un projet unique en Europe dédié aux droits des femmes, et nous fait découvrir ses lieux favoris dans la ville. Un épisode riche en informations pour tous ceux qui envisagent de s’expatrier à Genève.
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Chapitrage de l’épisode :
00:00:02-Présentation de l’émission 00:00:53-Interviews et surprise d’émission
00:01:90-Présentation d’Alima Delimi
00:01:102-Alima parle de son parcours et de ses engagements
00:02:166-Les infos d’Artus: Pourquoi vivre à Genève?
00:03:222-Formalités administratives pour s’installer en Suisse
00:04:276-Coût de la vie et salaires en Suisse
00:05:340-Lieux incontournables de Genève
00:08:531-Interview de Muriel, présidente de Genève Accueil
00:12:750-La vie et les règles à Genève
00:16:946-Problèmes de logement à Genève
00:20:120-Travailler et vivre à Genève: Avantages et défis
00:23:139-Lieu unique en Europe: La Collective à Genève
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Transcription de l’épisode :

La radio des français dans le monde. Présente montréal amsterdam vienne miami dakar rio de janeiro vous écoutez vivre à washington rome animé par olivier geoffry istanbul bruxelles. Sur la radio des français dans le monde Bonjour et bienvenue sur la radio des français dans le monde, une radio unique qui vous accompagne 24h sur 24, qui vous guide, qui vous aide dans votre expatriation, où que vous soyez, qu’elle soit actuelle ou à l’état de projet. Alors plein d’infos sur notre site françaisdanslemonde.fr bien sûr, mais aussi dans l’émission pendant presque une heure avec une nouvelle destination cette semaine, nous partons vivre à Genève. Au sommaire aujourd’hui, le résumé de ce qu’il faut savoir sur Genève dans les infos d’Artus, l’artiste du coin et une chanteuse de 20 ans à découvrir absolument.
Gauthier a interviewé la responsable de Genève Accueil récemment, qui est affiliée à la FIAF, la Fédération internationale des accueils français et francophones à l’étranger. On va réécouter ça en replay tout à l’heure, parce que là aussi, il y a plein d’infos à l’intérieur. Il y aura aussi une surprise plus tard, en fin d’émission. Et puis comme d’hab, notre guide perso que nous allons découvrir tout de suite, c’est Alima Delimi cette semaine.
Vous vivez dans une ville que vous aimez ? Témoignez dans cette émission. Contactez-nous via la page contact sur le site francaisdanslemonde.fr.
Bonjour Alima. Bonjour. Merci beaucoup d’être parmi nous pour nous guider dans Genève tout au long de cette émission Vivre à Genève. Mais bon, on aimerait bien te connaître un peu plus avant de commencer la balade. Tu nous parles de ton parcours en quelques mots.
Alors, je suis Alima Delimi, parisienne de naissance et jeune voix d’adoption. Après avoir effectué mes études ici, au lycée, puis en école d’art, j’ai travaillé à l’étranger. notamment au Japon pendant 17 ans et je suis revenue à Genève il y a bientôt deux ans et demi et je suis architecte d’intérieur de formation et j’ai créé une entreprise ici dans le développement durable et on importe des produits zéro déchet en provenance du Japon. Alors je suis également très engagée auprès de maintes associations, la fondation Daniel Mitterrand, mais aussi en politique, ici et en France. D’accord, très bien.
Et ensemble, on va aborder plusieurs aspects de Genève, le tourisme, l’emploi, la culture, et puis aussi l’ouverture d’un lieu unique en Europe qui s’appelle la Collective. Merci Alima, à tout de suite et bienvenue à Genève. De Londres à Sydney. De Stockholm à Dakar. Bienvenue sur la radio des Français dans le monde.
Les infos d’Artus. Vivre un. Les infos d’Arthus avec ce qu’il faut savoir sur Genève en 3 minutes. Salut Arthus. Salut Olivier.
Alors cadre de vie, nature, emploi, sécurité, pouvoir d’achat, il y a plein de raisons de s’expatrier en Suisse et plus précisément dans la deuxième ville la plus peuplée du pays, Genève. Pour de nombreux français, c’est un petit paradis situé sur les rives du lac Léman, bordé des montagnes du Jura et des Alpes. La cité de Calvin offre un cadre de vie exceptionnel et surtout de nombreuses opportunités professionnelles. Et c’est pour ces raisons que 35 000 français ont décidé de s’y expatrier au Libyen. Et comment ça se passe justement pour tous ces français ?
Il suffit de traverser la frontière pour que l’expatriation commence ? Eh ben non, malheureusement ce n’est pas si simple. Une simple carte d’identité est nécessaire pour se rendre chez nos voisins helvétiques. Mais côté administration, les Suisses sont très pointilleux et ça peut même sembler assez compliqué de s’expatrier là-bas. C’est-à-dire ?
Pour s’installer durablement en Suisse, il est nécessaire d’avoir un titre de séjour et un permis de travail. Sur le papier, ça peut paraître simple de se procurer ces deux sésames, mais en réalité, c’est assez compliqué. Les Suisses checkent notamment vos ressources financières et les démarches sont réputées pour être assez longues. S’expatrier en Suisse peut être une expérience très enrichissante, mais elle nécessite une bonne préparation. Pas de panique, comme chaque semaine, on est là pour vous aider à faire le grand saut, en vous conseillant et en vous donnant quelques petits tips.
Comme vous le savez, Genève se trouve dans un rayon de moins de 150 km de Grenoble, Macon, Chamonix, mais surtout de Lyon et Annecy. Cette proximité géographique avec la France est un véritable atout, mais ce n’est pas le seul bien entendu. Tu m’intéresses Artus, quels sont les autres alors ? Il y a la langue qui est commune, le français bien sûr. Il y a près de 6 millions de francophones, ce qui représente 67% de la population qui parle français, pratiquent pour s’expatrier sans aide des paysés.
Et le salaire en Suisse, grande question, il est comment ? Et bien le salaire en Suisse, il est très alléchant. Le salaire moyen s’élève à 68 639 euros bruts annuels, ce qui représente donc 5720 euros par mois. C’est beaucoup plus qu’en France. Attention tout de même, ce n’est pas parce qu’on travaille en Suisse que l’on est plus riche.
Les salaires sont annexés sur le coût de la vie, qui est beaucoup plus élevé que dans l’hexagone. Et enfin, un autre sujet important, les impôts. Qu’est-ce que ça donne exactement ? C’est vrai que c’est un sujet qui fait jaser. Beaucoup voient la Suisse comme un paradis fiscal où l’on ne paye pas d’impôts.
Mais en réalité, ce n’est pas le cas. Bien que le taux d’imposition soit relativement bas par rapport à certains autres pays européens comme la France, les impôts indirects comme la TVA sont assez élevés. Et les contribuables suisses sont soumis à trois types d’impôts, fédéraux, cantonaux et communaux. Et je peux vous dire, à la fin du mois, ça fait beaucoup. Je vous laisse sur ça, et comme d’hab, il y a plus d’infos sur la page web « Vivre à Genève » de notre site internet francaisdanslemonde.fr.
Merci beaucoup, Artus.
Le site de votre radio francaisdanslemonde.fr. Nous sommes à Genève ce week-end avec notre guide Alima. Alima, on va faire les touristes d’ailleurs maintenant avec quelques essentiels, quelques coups de cœur et pourquoi pas quelques bonnes adresses aussi. Oui, en effet. Alors, je crois que quand on arrive à Genève, c’est très bien d’aller visiter le MAH, qui est donc le musée d’art et d’histoire.
C’est un peu une institution ici qui retrace non seulement l’histoire de la ville, mais On y trouve, déjà le lieu en lui-même est magnifique, c’est sur les hauteurs en vieille île. On y trouve une collection assez exceptionnelle d’une part, mais il y a aussi un club de lecture qui est très sympa. Je crois que c’est un incontournable. Il y a également le quartier des bains avec toutes ses galeries. En ce moment, il y a la première édition de Geneva Art Week et donc toutes les galeries sont ouvertes et organisent des vernissages, des installations, c’est assez incroyable.
Et en troisième lieu, je dirais qu’un autre incontournable, c’est le bain des Paquis. qui se trouve au bord du lac, c’est l’institution où tout le monde se retrouve. Il y a des plages, hammam, sauna et une délicieuse cuisine assez abordable. Moi, j’ai trois coups de cœur en restaurant que je conseille vivement. Il y a le Trois-Plis qui est un bistrot vivant avec des produits et des vins Genevois.
qui proviennent des fermes environnantes, notamment la ferme de la Touvière, Moniaty. Après, il y a un autre bar très sympathique qui s’appelle le Bon Bar, qui est assez trendy et plus bistronomique. C’est aussi des vins nature qui proposent des tapas et ça reste aussi abordable. Et je dirais que mon chouchou, c’est Soul Wines. qui est en vieille ville, justement pas loin du musée d’art et d’histoire et qui propose des vins nature, une petite carte et des planches avec que des produits suisses.
Alors pourquoi c’est ton chouchou ? C’est un couple qui a monté ça il y a deux ans. Leur travail est assez exceptionnel. Ils sont très passionnés et aiment faire découvrir le terroir Genevois et Suisse et d’une façon assez simple et bien sûr, vu que c’est en vieille ville, c’est un endroit vraiment à vivre. La vieille ville est très différente du reste, c’est très historique à Genève.
Oui, la vieille ville est sur les hauteurs, il y a des remparts, c’est un peu la cité Calvin. C’est quand même, oui, les fondements de cette ville. Alors au niveau des lieux et surtout les lieux extérieurs que tu as cités, c’est possible d’en profiter autant l’hiver que l’été. Est-ce que l’hiver est un petit peu dur à Genève, par exemple, où on a moyen quand même de profiter de la ville toute l’année ? Je pense qu’on peut vraiment profiter de la ville toute l’année.
D’ailleurs au bain des Pâquis, les gens se baignent toute l’année. On s’habitue en fait et puis quand on va du Hamam au sauna, On arrive quand même à s’adapter. Et puis, il y a toujours les fondus pour nous réchauffer. En tout cas, on a pas mal de bonnes idées. Alima, tu ne bouges surtout pas.
On te retrouve dans quelques minutes pour aborder d’autres aspects de Genève, l’emploi, la culture et d’autres choses encore. Mais d’abord, on va écouter une artiste locale. Découvre les accueils de La FIAF sur la radio des Français dans le Monde. La radio des Français dans le Monde. Le podcast.
Vous parlez d’un endroit en Europe qui n’est pas dans l’Union européenne, avec un grand lac, le fameux lac Léman, et ce beau jet d’eau qui monte très haut dans le ciel. Et oui, nous voilà à Genève. Zoom sur cette ville, sur les Français qui s’y trouvent, avec Muriel, qui est mon invitée de Genève. Accueil, c’est la présidente. Muriel, bonjour.
Bonjour. Merci d’être avec nous pour cette interview. Toi, tu es française d’origine Champagne, Ardennes. Quelle belle région. Je dis le nom de cette région parce qu’évidemment, les Français qui sont au bout du monde pensent à leur boisson favorite.
Ça te manque un peu la région Champagne ? J’y retourne de temps en temps. Je me doute. Et tu reviens avec quelques bouteilles.
Tu as ensuite vécu à Paris et tout se passait très bien. Lorsque ton mari a eu l’occasion de partir pour le travail à Genève, t’étais partante à fond ? T’as un peu hésité ? Non, j’étais partante à fond, parce que d’abord, j’attendais une expatriation depuis très longtemps. J’étais assez déçue de ne rien voir arriver.
Et puis, quand mon mari m’a dit Genève, il était un petit peu presque désolé en me disant oui, c’est Genève, c’est une petite ville. Et moi, j’étais ravie parce que c’était la montagne, l’eau avec le lac. C’était toutes les parce que je trouve qu’elles avaient toutes les saisons du charme et en fait j’ai pas été déçue donc je suis arrivée au mois de novembre et bien je me suis tout de suite inscrite j’ai eu la chance parce que je connaissais les accueils donc je me suis tout de suite inscrite à Genève Accueil et en janvier j’ai commencé par des balades en raquettes dans la montagne, côté Jura, côté Alpes, et j’ai trouvé ça tellement dépaysant et tellement sympa. Non, ça c’était vraiment, pour moi, une bonne nouvelle. Alors pour d’autres aussi, ils vont faire du ski, on apprend le skating, moi je ne connaissais pas, je me suis mise au skating, donc ce skating c’est Martin Fourcade, c’est la glisse particulière du ski de fond.
Et puis, voilà, à la Journée de la Cagne on propose des activités sportives, entre autres. Alors, on parlait de ce jet d’eau. Pour information, ce n’est pas une décoration dans la ville. C’est l’eau qui provient des montagnes, qui est évacuée et donc projetée et qui s’arrête d’ailleurs quand le sens du vent va dans le sens de la ville pour éviter de noyer la route. Très important et il s’arrête aussi quand il fait froid, quand il gèle.
Oui, pour éviter de se prendre des bouts de glace en pleine tête quand on se promène. Tu sais que tu vas rentrer en France ? Je ne savais pas. Le débat de la retraite a été un grand débat animé en 2022 en France. Là, la retraite en Suisse, c’est 65 ans et c’est obligatoire.
C’est-à-dire qu’on continue pas de travailler si on veut. Alors, quand on est salarié ? Oui. Quand on est à son compte, on peut travailler en continu. Il y a des gens qui continuent très, très longtemps.
Mais quand on est salarié, 65 ans, c’est la retraite. C’est la retraite. Et là, tu sais que vous allez revenir en France après. A priori, oui. T’es pas très loin.
Tu pourras retourner voir ton jet d’eau quand tu voudras. Exactement. Tu fais partie de la FIAF, le réseau FIAF Genève Accueil. Quelques mots sur cette association qui accueille les Français expatriés et les francophones plus globalement. Vous êtes combien, par exemple, dans l’association ?
Alors, l’association a 10 000 membres, on est dans 90 pays et pas forcément que les capitales en Suisse. On a évidemment un accueil à Berne, mais aussi à Zurich et un autre à Lausanne. Et d’ailleurs où on se retrouve une fois par an, les présidentes et les têtes d’associations, on se retrouve dans une ville puis l’autre chaque année. Alors là, on est dans le canton de Genève. Il y a 26 cantons différents en Suisse.
On y parle le suisse-allemand, l’italien ou le français. En l’occurrence, le canton de Genève, on y parle le français et il y a 145 000 Français expatriés. C’est beaucoup, ça fait de Genève la ville où il y a le plus de Français expatriés dans le monde. Exactement. Il y avait Londres qui était bien devant avec le Brexit, ça a diminué.
Surtout, on s’inscrit sur la liste quand on est en Suisse. On respecte les règles, on aime bien respecter les règles. Je ne suis pas sûre que tous les Français soient inscrits, comme ailleurs. Vous allez trouver plus de Français peut-être à Bruxelles. Mais voilà, on parle du nombre d’inscrits au consulat.
Alors le fait des règles, on va en parler tout de suite. Quand on a parlé de la vie à Genève, c’est vrai que c’est dans la culture. On respecte les règles qui sont fixées. Si on ne les respecte pas, on a des amendes. Toute la vie se fonctionne comme ça.
Il n’y a rien de surprenant en Suisse de respecter les règles. C’est pas que ça. Mais c’est important. Il y a quelques temps, j’étais avec une amie suisse et je voulais traverser. J’étais pourtant bien sur les passages piétons, il n’y avait pas de voiture.
Je regardais à droite, à gauche. Non, non Muriel, non, on ne traverse pas. C’est drôle. J’ai respecté. Et tu m’expliquais d’ailleurs que souvent, au niveau politique, il y a des espèces de référendums.
Souvent, on demande l’avis aux gens, on les documente sur la question posée. Et c’est très démocratique, finalement, de souvent aller voter. Ça s’appelle des votations. Et ça a lieu de façon extrêmement régulière. Et les gens répondent, ils sont contents d’être consultés.
On est consultés pour beaucoup de choses. Il y a des sujets très politiques, bien sûr, et puis il y en a d’autres. J’ai envie de dire qu’il y a un questionnaire pour le canton, un questionnaire pour le fédéral, un questionnaire pour la ville. C’est aussi découpé, évidemment. On ne va pas demander à des gens de Zurich, d’aller répondre sur un sujet concernant les arbres de la place de Paimpalais à Genève.
Mais parfois, ça peut être des questions très précises. Tu m’avais parlé de cornes de vache. Ça peut être des questions très pointues. C’est un sujet qui est sérieux, bien sûr, mais c’est vrai que pour nous, il peut sembler un petit peu abstrait. Revenons à la ville de Genève.
Le logement, c’est difficile. Côté emplacement, il y a peu d’habitations. C’est saturé. Oui, c’est-à-dire qu’il faut que Genève construise. Genève attire beaucoup.
Il y a aussi pas mal de sociétés qui viennent s’installer. Avec le Covid, ça a bougé aussi. Et voilà, le logement a toujours été un problème. On ne se loge pas toujours comme on veut parce que le logement est cher et il n’y en a pas beaucoup. Est-ce qu’on y trouve des quartiers français ?
Alors, quartier typiquement français, non. Quartier où on trouvera plus de Français, peut-être, oui, j’ai envie de dire Champelles, mais pas que. Après, les Français sont dessinés dans la ville. Alors, malgré que la Suisse soit au cœur de l’Europe, elle ne fait pas partie de l’Union européenne. Ça reste un pays neutre.
C’est également là qu’on y retrouve le siège des Nations unies. Tout ça fait de ce petit pays un pays un peu à part quand même. C’est un pays qui est à part et pour qui c’est très important de garder sa neutralité. C’est ce qui fait sa place. Aujourd’hui, il y a beaucoup de réunions pour la paix à Genève.
On en entend pas mal parler. Il y a beaucoup de rencontres. C’est très important. Une ville très internationale, où on paye avec son franc suisse. Quand tu parles à tes amis français, c’était autant de francs.
Ils pensent que tu parles à l’ancienne, mais non, c’est bien le franc qu’on utilise dans ce pays et pas l’euro, évidemment, du coup. Pas du tout, pas du tout. Et les gens sont surpris. Ah bon, il n’y a pas l’euro, on n’est pas dans l’Europe. En tout cas, aujourd’hui, on peut parler des Français qui y vivent, mais de ceux qui viennent y travailler également, c’est peut-être les plus intelligents de tous, les frontaliers, parce que tu me disais qu’en effet, on avait de meilleurs salaires, mais que la vie était chère.
Le coût de la vie est cher pour les frontaliers. C’est pas mal. Ils ont un double avantage. Oui, c’est vrai, c’est vrai. Alors je crois qu’il y a des choses qu’ils payent, ils payent la LAMAL.
La LAMAL, c’est-à-dire que c’est une assurance obligatoire pour la santé. Jusqu’à il y a quelques années, ils étaient affiliés à la Sécurité sociale et aujourd’hui, la LAMAL est obligatoire pour eux. Alors nous, tous les Suisses, nous, on doit la payer. Toutes les personnes résidentes en Suisse devront la payer parce que voilà, c’est pour une prise en charge. Mais les frontaliers n’y étaient pas obligés.
Aujourd’hui, c’est le cas. Et puis, on va terminer avec une petite question sur la météo. C’est comment la météo ? Tu m’as parlé des quatre saisons. Elles sont fermement destinées dans l’année ?
Aujourd’hui, il fait beau et chaud. On a eu 40°C cet été. Au début de la semaine, il faisait très chaud. Et puis, on a quand même, au mois de novembre, ce qu’on appelle la calotte de Calvin qui arrive sur le lac et qui se prolonge en vieille ville. C’est une espèce de brume qui est pas très agréable.
Et en fait, il faut avoir le courage de monter, d’aller dans les montagnes, dans le Jura. Et au-dessus d’une certaine hauteur, on a le grand soleil. En tout cas, on est heureux d’avoir fait cette visite avec toi dans la ville de Genève. Tu salues toute l’équipe de Genève Accueil et au plaisir de te retrouver sur cette antenne. Tout d’accord et à bientôt.
Au revoir. Les accueils de la FIAF sur la. Radio des Français dans le Monde. Retrouvez ces interviews en podcast sur fiaf.org et sur francaisdanslemonde.fr. Vivre à chaque week-end.
Zoom sur une ville d’expat avec Olivier Geoffry. Alima, tu es notre guide cette semaine et on va s’intéresser au côté emploi pour cette dernière partie. Travailler à Genève, ça ressemble à quoi ? Alors travailler à Genève, tout d’abord avant de venir travailler, il faut bien se renseigner je pense sur les permis de résidence parce qu’il y a quand même un dilemme qui se pose à pas mal de Français qui viennent travailler ici. entre vivre à Genève et donc côté suisse et le coût que ça implique avec les assurances maladie, les loyers quand même assez élevés, ou vivre en France voisine avec énormément d’autres contraintes en fait, notamment les transports qui d’ailleurs sont en évolution.
L’attractivité coûte aux collectivités voisines du fait de cette forte affluence, il y a une hausse de l’immobilier permanente, Ça c’est vraiment pour la France tout de suite frontalière. Donc pas mal de gens choisissent la ville d’Annecy par exemple, qui est un peu plus loin, qui est une magnifique région également. mais ça demande de prendre la voiture, de prendre des trains qui ne sont pas toujours très abordables pour tous. À Genève, il y a de très bonnes écoles pour les enfants. Il y a d’ailleurs une école française qui s’appelle le PFG, qui est formidable, mais qui s’arrête à la primaire.
Je crois qu’il y a quand même cinq branches qui emploient le plus. Ici, on va dire que c’est l’enseignement, l’administration, la santé sociale, en deuxième le service aux personnes et puis en troisième on dit que c’est le commerce en gros et de proximité et en quatrième il y a toutes les activités financières et assurances et seulement en cinquième l’hôtellerie et la restauration. On a souvent tendance à croire que le secteur banque et finances est le plus attractif ici or c’est pas forcément le cas. On cherche surtout des infirmières, des charpentiers, des développeurs IT, des électriciens, des chefs de projets, polymécaniciens, etc. Et pour l’aspect.
À la fois, je pense, emploi et culturel, on entend dire parfois que la relation entre les Suisses et les fronts alliés français est un peu difficile. Est-ce que toi, tu l’as ressenti ? Est-ce que c’est vrai ou pas ? C’est vrai qu’il y a des antagonismes, comme avec tous les voisins, mais je dirais que Genève elle-même est victime de ça par rapport aux autres cantons. Puisqu’on est un peu dans les différences suisse versus français, tu en as noté, toi, des choses à savoir qui permettraient, par exemple, à un futur expat français en Suisse de s’adapter ou de s’intégrer plus rapidement ?
Oui, je dirais que quand on est à Genève et puis en général dans toute la Suisse, il y a un vrai effort de groupe. C’est beaucoup moins individualiste, beaucoup de civilité. Et je crois qu’on a pas mal de choses à apprendre de ce côté-là. On est beaucoup moins dans le paraître. Oui, il y a quelque chose qui frappe.
Alors c’est un cliché, mais on en parle de temps en temps aussi, des clichés. Quand on arrive en Suisse, en particulier depuis la France, en voiture par exemple, c’est la propreté du pays. Ce n’est pas une légende, on est d’accord ? Absolument, c’est vrai. Il y a un vrai effort de civilité, mais également ce côté heimlich où on veut que ce soit joli.
Est-ce que les relations professionnelles se font facilement ? Est-ce que là aussi, il y a des choses à savoir pour avoir peut-être une meilleure expérience dans un bureau en Suisse, quand on est français ? Je pense que ce n’est pas une évidence. Effectivement, on a vite fait de se retrouver contre expat quand on vient ici, mais c’est un peu la même chose partout. Mais pour sortir de ça, je dirais que les clubs de sport, parce qu’ici tout le monde est assez sportif quand même, du fait de la proximité des éléments naturels, on peut facilement tisser des liens avec la population locale.
Il y a un lieu qui, je crois, va ouvrir bientôt. Ce n’est pas encore le cas, mais c’est un lieu unique en Europe, à Genève. Et tu tenais à nous en parler. C’est une sorte de maison des femmes qui s’appelle La Collective, c’est ça ? Effectivement, c’est un lieu unique en Europe.
C’est un laboratoire d’innovation sociale pour les droits des femmes, les questions de genre, la promotion de l’égalité. Il y aura là, en plein cœur de la ville, des logements pour les seniors ou les femmes qui se retrouvent dans des situations difficiles, que ce soit avec des enfants, des logements un peu d’urgence mais décent, un café, une garderie, une bibliothèque, des prestations directes pour les femmes de tout âge, des espaces de coworking, des bureaux, un centre culturel, et ce sera le siège un peu de toutes les associations féminines, féministes, qui viennent en aide directement aux personnes, comme je pense à SOS Viol ou toutes les autres. En ce moment, les locaux sont déjà investis et utilisés par les associations. À l’été 2024, il y aura des travaux et l’ouverture officielle au grand public aura lieu à l’été 2026. Tout ce qui a un lien avec le droit des femmes se retrouve groupé dans un seul endroit.
C’est en ça que c’est unique en Europe, je crois. Absolument, absolument, avec tout un tas de prestations, d’offres, pas seulement d’aide mais aussi d’aide à la création. C’est un lieu assez vaste qui est sur 6 étages et oui c’est unique en ce sens-là. Jusqu’à présent, il n’y a pas vraiment de lieu comme ça qui arrive à centraliser Toutes ces requêtes, c’est formidable. Pour terminer, Alima, une question peut-être un peu difficile parfois que je pose souvent en fin d’entretien.
Comment tu résumerais en quelques mots ton expérience à Genève, ta vie là-bas ? Honnêtement, dès qu’on me parle de Genève, ce qui me tire à l’esprit, c’est Rousseau. Parce que voilà, c’est l’émancipation, la liberté. Derrière les murs gris de cette ville se trouve vraiment un esprit des lumières, une recherche comme ça d’égalité, d’humanisme qu’on ne retrouve pas ailleurs. Je pense que c’est d’ailleurs pour ça que c’est aussi le siège de toutes les ONG.
Je crois qu’il y a quelque chose qui est inscrit dans l’histoire de cette ville, dans ce pays, mais surtout dans la ville de Genève pour ce qu’elle représente, qui est assez unique en termes d’humanisme. C’est une très belle conclusion. Merci beaucoup, Alima, de nous avoir fait découvrir la ville de Genève un petit peu. On a une bien meilleure idée maintenant de cette ville, la vie sur place, le travail, la culture. Et on s’est bien baladé.
Donc merci beaucoup. Puis à bientôt, peut-être. À bientôt. Merci à toi et à très vite. Vous écoutez Vivre A, animé par Olivier Geoffry sur la radio des Français dans le Monde.
La radio des Français dans le Monde. C’est une surprise. Alors ça, c’était pas prévu, mais je me suis dit que ce serait marrant de le faire. On a parlé de plein d’aspects de la Suisse dans cette émission depuis le début, mais pas de celui-là, l’humour. Du coup, voici un extrait d’un spectacle de l’humoriste suisse de Lausanne, Thomas Wiesel.
Lors du Comedy Club Tour de nos confrères de Couleur 3, il nous raconte son quotidien et comment il aime ne rien faire. Perso, j’aime beaucoup. Bonsoir, bonsoir. Je suis content d’être là avec vous. Je crois que je préférerais pas être là.
C’est rien contre vous, c’est rien contre Couleur 3, c’est juste que moi j’aime bien mon job, mais je préfère rien faire. C’est vachement mieux. Moi je crois que c’est mon activité préférée, rien faire. Franchement je vous conseille, c’est une activité pour tous les budgets, c’est éco-responsable, c’est renouvelable, c’est trop bien. Les gens sont surpris, ils me disent mais tu t’ennuies pas.
Mais non, tu t’ennuies quand tu fais un truc que t’aimes pas. Moi quand je fais rien, je fais ce que j’aime. Là on me dit mais si t’aimes rien foutre, faut que tu déménages à Lusson. Et non. Moi je peux pas.
Habiter un endroit où il n’y a rien à faire, ça ne fonctionne pas comme ça. Moi, il faut que j’habite dans un endroit où il y a plein de trucs à faire pour que je puisse pas les faire. Moi, il faut qu’on me donne plein d’opportunités que je puisse ne pas saisir. Pour moi, c’est ça, le bonheur. Je ne sais pas si vous me comprenez.
Par exemple, une soirée où je sais que je vais être chez moi, c’est cool. Mais une soirée où je pense que je vais devoir aller faire quelque chose et j’arrive quand même à rester chez moi, ça, c’est incroyable.
dans mes veines, ce sentiment, vraiment. Des fois, pour m’approcher un peu de ces sensations, je vais sur Facebook, je vais dans les événements et je clique sur pas intéressé, pas intéressé, pas intéressé. J’adore. Après, quand j’étais plus jeune, je sortais pas mal. Parfois même dans des boîtes comme celle-ci.
Parfois même dans celle-ci. Quand j’arrivais pas à rentrer dans les autres. Je suis désolé. Ici, c’est rarement le plan A. Non, mais c’est vrai.
Non mais du coup ça m’arrivait pas mal de sortir en boîte parce que ça arrivait que j’ai envie de faire l’amour parfois. Ça peut arriver et puis du coup ces soirs-là je sors et puis parfois je rencontre une fille et puis parfois elle a envie de faire l’amour aussi et puis parfois c’est même avec moi. Puis elle me dit on va chez moi et moi je dis non et je rentre. J’aime bien faire l’amour mais je préfère rien faire honnêtement. et de savoir que j’aurais pu ça me suffit comme émotion j’ai atteint mon quota je peux rentrer non moi quand j’ai le choix entre faire et pas faire je fais pas honnêtement là ce soir je suis là parce que j’ai pas le choix j’ai signé un contrat il y a des caméras vous avez payé mais sinon je serais pas là moi j’ai déjà vu à 19h le spectacle il est pas ouf donc je sais que non mais Mais pour l’instant ça suffit encore cette espèce de conscience de venir pour honorer mon contrat mais.
J’Ai peur qu’un jour ce soit plus. Assez, j’ai peur qu’un jour mon manager m’appelle pour me dire Thomas on a une super tournée, super tournée, des très belles dates, des centaines de salles et je fasse trop bien, on annule tout.
Et puis en plus malgré le fait que je fais rien je suis toujours fatigué et je crois que c’est parce que mon cerveau utilise toute la batterie. Enfin je pense que c’est mon cerveau mais c’est en tout cas pas mon corps parce que Non, j’ai désactivé tous les trucs que je pouvais désactiver. Les seuls trucs que mon corps fait encore, c’est les trucs sur lesquels j’ai pas de contrôle. Par exemple, pendant que je vous parle, j’ai des poils qui poussent entre les sourcils. J’ai jamais rien demandé.
Vraiment, ils ont débarqué un jour, je les ai enlevés directement, mais maintenant ils reviennent régulièrement. Ils se disent peut-être qu’il va finir par adhérer au projet. Peut-être qu’il a froid sur le haut du nez. Peut-être qu’il va s’acheter des lunettes scratch, ça va être pratique, je sais pas. J’ai appris aussi que toute notre vie, nos nez et nos oreilles, ils continuent de grandir alors qu’à 13 ans, nos bites terminaient.
Le moment est venu de quitter la Suisse, vivre à Genève se termine. Merci beaucoup d’avoir suivi l’émission, on a évoqué beaucoup de sujets. Perso j’ai appris pas mal de choses sur cette ville de Genève. Je retiens entre autres le mot-clé mentionné par notre guide Alima tout à l’heure, humanisme. Genève est une ville à taille humaine dans tous les sens du terme, où le respect de l’autre, la vie en communauté et le joli cohabitent harmonieusement, un choix évident pour beaucoup de français.
Trop près pour d’autres ? À vous de voir. Mais au moins, là maintenant, vous avez toutes les cartes en main pour choisir. Passez une belle semaine et rendez-vous le week-end prochain pour visiter une autre ville. Et dès maintenant, pour encore plus d’infos sur notre site web francaisdanslemonde.fr, le rendez-vous de tous les expats.
Page Vivre A. A très vite. Bye bye. Retrouvez Vivre A en replay sur le site de votre radio. francaisdanslemonde.fr.
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La radio des français dans le monde. Vivre à Genève, Suisse (Europe)

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Vous avez déjà pensé à vivre à Genève ?
Dans cet épisode de « Vivre à », Olivier nous invite à explorer la ville de Genève, une destination prisée par de nombreux expatriés français. Quels sont les avantages de vivre dans cette ville suisse cosmopolite et quels défis les expatriés peuvent-ils rencontrer ? Découvrez les réponses à ces questions et bien plus encore en écoutant cette émission qui vous transporte au cœur de la vie genevoise.

### Rencontre avec Alima Delimi

Notre guide pour cet épisode est Halima Delimi, une architecte d’intérieur passionnée par le développement durable. Originaire de Paris et ayant passé 17 ans au Japon, elle est désormais installée à Genève depuis deux ans et demi. Alima est également engagée dans plusieurs associations, dont la fondation Daniel Mitterrand, et elle nous partage son expérience unique de la vie à Genève, ainsi que ses conseils pour s’y intégrer.

### Genève : Opportunités et Culture

Au cours de l’épisode, nous explorons les divers aspects de la vie à Genève, allant des opportunités d’emploi aux attractions culturelles. Genève offre un cadre de vie exceptionnel avec son lac, ses montagnes environnantes et son riche patrimoine culturel. Cependant, s’installer en Suisse nécessite une bonne préparation, notamment en ce qui concerne les démarches administratives et le coût de la vie. Alima nous parle également de « La Collective », un projet unique en Europe dédié aux droits des femmes, et nous fait découvrir ses lieux favoris dans la ville. Un épisode riche en informations pour tous ceux qui envisagent de s’expatrier à Genève.
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Podcast produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.
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Chapitrage de l’épisode :
00:00:02-Présentation de l’émission 00:00:53-Interviews et surprise d’émission
00:01:90-Présentation d’Alima Delimi
00:01:102-Alima parle de son parcours et de ses engagements
00:02:166-Les infos d’Artus: Pourquoi vivre à Genève?
00:03:222-Formalités administratives pour s’installer en Suisse
00:04:276-Coût de la vie et salaires en Suisse
00:05:340-Lieux incontournables de Genève
00:08:531-Interview de Muriel, présidente de Genève Accueil
00:12:750-La vie et les règles à Genève
00:16:946-Problèmes de logement à Genève
00:20:120-Travailler et vivre à Genève: Avantages et défis
00:23:139-Lieu unique en Europe: La Collective à Genève
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Transcription de l’épisode :

La radio des français dans le monde. Présente montréal amsterdam vienne miami dakar rio de janeiro vous écoutez vivre à washington rome animé par olivier geoffry istanbul bruxelles. Sur la radio des français dans le monde Bonjour et bienvenue sur la radio des français dans le monde, une radio unique qui vous accompagne 24h sur 24, qui vous guide, qui vous aide dans votre expatriation, où que vous soyez, qu’elle soit actuelle ou à l’état de projet. Alors plein d’infos sur notre site françaisdanslemonde.fr bien sûr, mais aussi dans l’émission pendant presque une heure avec une nouvelle destination cette semaine, nous partons vivre à Genève. Au sommaire aujourd’hui, le résumé de ce qu’il faut savoir sur Genève dans les infos d’Artus, l’artiste du coin et une chanteuse de 20 ans à découvrir absolument.
Gauthier a interviewé la responsable de Genève Accueil récemment, qui est affiliée à la FIAF, la Fédération internationale des accueils français et francophones à l’étranger. On va réécouter ça en replay tout à l’heure, parce que là aussi, il y a plein d’infos à l’intérieur. Il y aura aussi une surprise plus tard, en fin d’émission. Et puis comme d’hab, notre guide perso que nous allons découvrir tout de suite, c’est Alima Delimi cette semaine.
Vous vivez dans une ville que vous aimez ? Témoignez dans cette émission. Contactez-nous via la page contact sur le site francaisdanslemonde.fr.
Bonjour Alima. Bonjour. Merci beaucoup d’être parmi nous pour nous guider dans Genève tout au long de cette émission Vivre à Genève. Mais bon, on aimerait bien te connaître un peu plus avant de commencer la balade. Tu nous parles de ton parcours en quelques mots.
Alors, je suis Alima Delimi, parisienne de naissance et jeune voix d’adoption. Après avoir effectué mes études ici, au lycée, puis en école d’art, j’ai travaillé à l’étranger. notamment au Japon pendant 17 ans et je suis revenue à Genève il y a bientôt deux ans et demi et je suis architecte d’intérieur de formation et j’ai créé une entreprise ici dans le développement durable et on importe des produits zéro déchet en provenance du Japon. Alors je suis également très engagée auprès de maintes associations, la fondation Daniel Mitterrand, mais aussi en politique, ici et en France. D’accord, très bien.
Et ensemble, on va aborder plusieurs aspects de Genève, le tourisme, l’emploi, la culture, et puis aussi l’ouverture d’un lieu unique en Europe qui s’appelle la Collective. Merci Alima, à tout de suite et bienvenue à Genève. De Londres à Sydney. De Stockholm à Dakar. Bienvenue sur la radio des Français dans le monde.
Les infos d’Artus. Vivre un. Les infos d’Arthus avec ce qu’il faut savoir sur Genève en 3 minutes. Salut Arthus. Salut Olivier.
Alors cadre de vie, nature, emploi, sécurité, pouvoir d’achat, il y a plein de raisons de s’expatrier en Suisse et plus précisément dans la deuxième ville la plus peuplée du pays, Genève. Pour de nombreux français, c’est un petit paradis situé sur les rives du lac Léman, bordé des montagnes du Jura et des Alpes. La cité de Calvin offre un cadre de vie exceptionnel et surtout de nombreuses opportunités professionnelles. Et c’est pour ces raisons que 35 000 français ont décidé de s’y expatrier au Libyen. Et comment ça se passe justement pour tous ces français ?
Il suffit de traverser la frontière pour que l’expatriation commence ? Eh ben non, malheureusement ce n’est pas si simple. Une simple carte d’identité est nécessaire pour se rendre chez nos voisins helvétiques. Mais côté administration, les Suisses sont très pointilleux et ça peut même sembler assez compliqué de s’expatrier là-bas. C’est-à-dire ?
Pour s’installer durablement en Suisse, il est nécessaire d’avoir un titre de séjour et un permis de travail. Sur le papier, ça peut paraître simple de se procurer ces deux sésames, mais en réalité, c’est assez compliqué. Les Suisses checkent notamment vos ressources financières et les démarches sont réputées pour être assez longues. S’expatrier en Suisse peut être une expérience très enrichissante, mais elle nécessite une bonne préparation. Pas de panique, comme chaque semaine, on est là pour vous aider à faire le grand saut, en vous conseillant et en vous donnant quelques petits tips.
Comme vous le savez, Genève se trouve dans un rayon de moins de 150 km de Grenoble, Macon, Chamonix, mais surtout de Lyon et Annecy. Cette proximité géographique avec la France est un véritable atout, mais ce n’est pas le seul bien entendu. Tu m’intéresses Artus, quels sont les autres alors ? Il y a la langue qui est commune, le français bien sûr. Il y a près de 6 millions de francophones, ce qui représente 67% de la population qui parle français, pratiquent pour s’expatrier sans aide des paysés.
Et le salaire en Suisse, grande question, il est comment ? Et bien le salaire en Suisse, il est très alléchant. Le salaire moyen s’élève à 68 639 euros bruts annuels, ce qui représente donc 5720 euros par mois. C’est beaucoup plus qu’en France. Attention tout de même, ce n’est pas parce qu’on travaille en Suisse que l’on est plus riche.
Les salaires sont annexés sur le coût de la vie, qui est beaucoup plus élevé que dans l’hexagone. Et enfin, un autre sujet important, les impôts. Qu’est-ce que ça donne exactement ? C’est vrai que c’est un sujet qui fait jaser. Beaucoup voient la Suisse comme un paradis fiscal où l’on ne paye pas d’impôts.
Mais en réalité, ce n’est pas le cas. Bien que le taux d’imposition soit relativement bas par rapport à certains autres pays européens comme la France, les impôts indirects comme la TVA sont assez élevés. Et les contribuables suisses sont soumis à trois types d’impôts, fédéraux, cantonaux et communaux. Et je peux vous dire, à la fin du mois, ça fait beaucoup. Je vous laisse sur ça, et comme d’hab, il y a plus d’infos sur la page web « Vivre à Genève » de notre site internet francaisdanslemonde.fr.
Merci beaucoup, Artus.
Le site de votre radio francaisdanslemonde.fr. Nous sommes à Genève ce week-end avec notre guide Alima. Alima, on va faire les touristes d’ailleurs maintenant avec quelques essentiels, quelques coups de cœur et pourquoi pas quelques bonnes adresses aussi. Oui, en effet. Alors, je crois que quand on arrive à Genève, c’est très bien d’aller visiter le MAH, qui est donc le musée d’art et d’histoire.
C’est un peu une institution ici qui retrace non seulement l’histoire de la ville, mais On y trouve, déjà le lieu en lui-même est magnifique, c’est sur les hauteurs en vieille île. On y trouve une collection assez exceptionnelle d’une part, mais il y a aussi un club de lecture qui est très sympa. Je crois que c’est un incontournable. Il y a également le quartier des bains avec toutes ses galeries. En ce moment, il y a la première édition de Geneva Art Week et donc toutes les galeries sont ouvertes et organisent des vernissages, des installations, c’est assez incroyable.
Et en troisième lieu, je dirais qu’un autre incontournable, c’est le bain des Paquis. qui se trouve au bord du lac, c’est l’institution où tout le monde se retrouve. Il y a des plages, hammam, sauna et une délicieuse cuisine assez abordable. Moi, j’ai trois coups de cœur en restaurant que je conseille vivement. Il y a le Trois-Plis qui est un bistrot vivant avec des produits et des vins Genevois.
qui proviennent des fermes environnantes, notamment la ferme de la Touvière, Moniaty. Après, il y a un autre bar très sympathique qui s’appelle le Bon Bar, qui est assez trendy et plus bistronomique. C’est aussi des vins nature qui proposent des tapas et ça reste aussi abordable. Et je dirais que mon chouchou, c’est Soul Wines. qui est en vieille ville, justement pas loin du musée d’art et d’histoire et qui propose des vins nature, une petite carte et des planches avec que des produits suisses.
Alors pourquoi c’est ton chouchou ? C’est un couple qui a monté ça il y a deux ans. Leur travail est assez exceptionnel. Ils sont très passionnés et aiment faire découvrir le terroir Genevois et Suisse et d’une façon assez simple et bien sûr, vu que c’est en vieille ville, c’est un endroit vraiment à vivre. La vieille ville est très différente du reste, c’est très historique à Genève.
Oui, la vieille ville est sur les hauteurs, il y a des remparts, c’est un peu la cité Calvin. C’est quand même, oui, les fondements de cette ville. Alors au niveau des lieux et surtout les lieux extérieurs que tu as cités, c’est possible d’en profiter autant l’hiver que l’été. Est-ce que l’hiver est un petit peu dur à Genève, par exemple, où on a moyen quand même de profiter de la ville toute l’année ? Je pense qu’on peut vraiment profiter de la ville toute l’année.
D’ailleurs au bain des Pâquis, les gens se baignent toute l’année. On s’habitue en fait et puis quand on va du Hamam au sauna, On arrive quand même à s’adapter. Et puis, il y a toujours les fondus pour nous réchauffer. En tout cas, on a pas mal de bonnes idées. Alima, tu ne bouges surtout pas.
On te retrouve dans quelques minutes pour aborder d’autres aspects de Genève, l’emploi, la culture et d’autres choses encore. Mais d’abord, on va écouter une artiste locale. Découvre les accueils de La FIAF sur la radio des Français dans le Monde. La radio des Français dans le Monde. Le podcast.
Vous parlez d’un endroit en Europe qui n’est pas dans l’Union européenne, avec un grand lac, le fameux lac Léman, et ce beau jet d’eau qui monte très haut dans le ciel. Et oui, nous voilà à Genève. Zoom sur cette ville, sur les Français qui s’y trouvent, avec Muriel, qui est mon invitée de Genève. Accueil, c’est la présidente. Muriel, bonjour.
Bonjour. Merci d’être avec nous pour cette interview. Toi, tu es française d’origine Champagne, Ardennes. Quelle belle région. Je dis le nom de cette région parce qu’évidemment, les Français qui sont au bout du monde pensent à leur boisson favorite.
Ça te manque un peu la région Champagne ? J’y retourne de temps en temps. Je me doute. Et tu reviens avec quelques bouteilles.
Tu as ensuite vécu à Paris et tout se passait très bien. Lorsque ton mari a eu l’occasion de partir pour le travail à Genève, t’étais partante à fond ? T’as un peu hésité ? Non, j’étais partante à fond, parce que d’abord, j’attendais une expatriation depuis très longtemps. J’étais assez déçue de ne rien voir arriver.
Et puis, quand mon mari m’a dit Genève, il était un petit peu presque désolé en me disant oui, c’est Genève, c’est une petite ville. Et moi, j’étais ravie parce que c’était la montagne, l’eau avec le lac. C’était toutes les parce que je trouve qu’elles avaient toutes les saisons du charme et en fait j’ai pas été déçue donc je suis arrivée au mois de novembre et bien je me suis tout de suite inscrite j’ai eu la chance parce que je connaissais les accueils donc je me suis tout de suite inscrite à Genève Accueil et en janvier j’ai commencé par des balades en raquettes dans la montagne, côté Jura, côté Alpes, et j’ai trouvé ça tellement dépaysant et tellement sympa. Non, ça c’était vraiment, pour moi, une bonne nouvelle. Alors pour d’autres aussi, ils vont faire du ski, on apprend le skating, moi je ne connaissais pas, je me suis mise au skating, donc ce skating c’est Martin Fourcade, c’est la glisse particulière du ski de fond.
Et puis, voilà, à la Journée de la Cagne on propose des activités sportives, entre autres. Alors, on parlait de ce jet d’eau. Pour information, ce n’est pas une décoration dans la ville. C’est l’eau qui provient des montagnes, qui est évacuée et donc projetée et qui s’arrête d’ailleurs quand le sens du vent va dans le sens de la ville pour éviter de noyer la route. Très important et il s’arrête aussi quand il fait froid, quand il gèle.
Oui, pour éviter de se prendre des bouts de glace en pleine tête quand on se promène. Tu sais que tu vas rentrer en France ? Je ne savais pas. Le débat de la retraite a été un grand débat animé en 2022 en France. Là, la retraite en Suisse, c’est 65 ans et c’est obligatoire.
C’est-à-dire qu’on continue pas de travailler si on veut. Alors, quand on est salarié ? Oui. Quand on est à son compte, on peut travailler en continu. Il y a des gens qui continuent très, très longtemps.
Mais quand on est salarié, 65 ans, c’est la retraite. C’est la retraite. Et là, tu sais que vous allez revenir en France après. A priori, oui. T’es pas très loin.
Tu pourras retourner voir ton jet d’eau quand tu voudras. Exactement. Tu fais partie de la FIAF, le réseau FIAF Genève Accueil. Quelques mots sur cette association qui accueille les Français expatriés et les francophones plus globalement. Vous êtes combien, par exemple, dans l’association ?
Alors, l’association a 10 000 membres, on est dans 90 pays et pas forcément que les capitales en Suisse. On a évidemment un accueil à Berne, mais aussi à Zurich et un autre à Lausanne. Et d’ailleurs où on se retrouve une fois par an, les présidentes et les têtes d’associations, on se retrouve dans une ville puis l’autre chaque année. Alors là, on est dans le canton de Genève. Il y a 26 cantons différents en Suisse.
On y parle le suisse-allemand, l’italien ou le français. En l’occurrence, le canton de Genève, on y parle le français et il y a 145 000 Français expatriés. C’est beaucoup, ça fait de Genève la ville où il y a le plus de Français expatriés dans le monde. Exactement. Il y avait Londres qui était bien devant avec le Brexit, ça a diminué.
Surtout, on s’inscrit sur la liste quand on est en Suisse. On respecte les règles, on aime bien respecter les règles. Je ne suis pas sûre que tous les Français soient inscrits, comme ailleurs. Vous allez trouver plus de Français peut-être à Bruxelles. Mais voilà, on parle du nombre d’inscrits au consulat.
Alors le fait des règles, on va en parler tout de suite. Quand on a parlé de la vie à Genève, c’est vrai que c’est dans la culture. On respecte les règles qui sont fixées. Si on ne les respecte pas, on a des amendes. Toute la vie se fonctionne comme ça.
Il n’y a rien de surprenant en Suisse de respecter les règles. C’est pas que ça. Mais c’est important. Il y a quelques temps, j’étais avec une amie suisse et je voulais traverser. J’étais pourtant bien sur les passages piétons, il n’y avait pas de voiture.
Je regardais à droite, à gauche. Non, non Muriel, non, on ne traverse pas. C’est drôle. J’ai respecté. Et tu m’expliquais d’ailleurs que souvent, au niveau politique, il y a des espèces de référendums.
Souvent, on demande l’avis aux gens, on les documente sur la question posée. Et c’est très démocratique, finalement, de souvent aller voter. Ça s’appelle des votations. Et ça a lieu de façon extrêmement régulière. Et les gens répondent, ils sont contents d’être consultés.
On est consultés pour beaucoup de choses. Il y a des sujets très politiques, bien sûr, et puis il y en a d’autres. J’ai envie de dire qu’il y a un questionnaire pour le canton, un questionnaire pour le fédéral, un questionnaire pour la ville. C’est aussi découpé, évidemment. On ne va pas demander à des gens de Zurich, d’aller répondre sur un sujet concernant les arbres de la place de Paimpalais à Genève.
Mais parfois, ça peut être des questions très précises. Tu m’avais parlé de cornes de vache. Ça peut être des questions très pointues. C’est un sujet qui est sérieux, bien sûr, mais c’est vrai que pour nous, il peut sembler un petit peu abstrait. Revenons à la ville de Genève.
Le logement, c’est difficile. Côté emplacement, il y a peu d’habitations. C’est saturé. Oui, c’est-à-dire qu’il faut que Genève construise. Genève attire beaucoup.
Il y a aussi pas mal de sociétés qui viennent s’installer. Avec le Covid, ça a bougé aussi. Et voilà, le logement a toujours été un problème. On ne se loge pas toujours comme on veut parce que le logement est cher et il n’y en a pas beaucoup. Est-ce qu’on y trouve des quartiers français ?
Alors, quartier typiquement français, non. Quartier où on trouvera plus de Français, peut-être, oui, j’ai envie de dire Champelles, mais pas que. Après, les Français sont dessinés dans la ville. Alors, malgré que la Suisse soit au cœur de l’Europe, elle ne fait pas partie de l’Union européenne. Ça reste un pays neutre.
C’est également là qu’on y retrouve le siège des Nations unies. Tout ça fait de ce petit pays un pays un peu à part quand même. C’est un pays qui est à part et pour qui c’est très important de garder sa neutralité. C’est ce qui fait sa place. Aujourd’hui, il y a beaucoup de réunions pour la paix à Genève.
On en entend pas mal parler. Il y a beaucoup de rencontres. C’est très important. Une ville très internationale, où on paye avec son franc suisse. Quand tu parles à tes amis français, c’était autant de francs.
Ils pensent que tu parles à l’ancienne, mais non, c’est bien le franc qu’on utilise dans ce pays et pas l’euro, évidemment, du coup. Pas du tout, pas du tout. Et les gens sont surpris. Ah bon, il n’y a pas l’euro, on n’est pas dans l’Europe. En tout cas, aujourd’hui, on peut parler des Français qui y vivent, mais de ceux qui viennent y travailler également, c’est peut-être les plus intelligents de tous, les frontaliers, parce que tu me disais qu’en effet, on avait de meilleurs salaires, mais que la vie était chère.
Le coût de la vie est cher pour les frontaliers. C’est pas mal. Ils ont un double avantage. Oui, c’est vrai, c’est vrai. Alors je crois qu’il y a des choses qu’ils payent, ils payent la LAMAL.
La LAMAL, c’est-à-dire que c’est une assurance obligatoire pour la santé. Jusqu’à il y a quelques années, ils étaient affiliés à la Sécurité sociale et aujourd’hui, la LAMAL est obligatoire pour eux. Alors nous, tous les Suisses, nous, on doit la payer. Toutes les personnes résidentes en Suisse devront la payer parce que voilà, c’est pour une prise en charge. Mais les frontaliers n’y étaient pas obligés.
Aujourd’hui, c’est le cas. Et puis, on va terminer avec une petite question sur la météo. C’est comment la météo ? Tu m’as parlé des quatre saisons. Elles sont fermement destinées dans l’année ?
Aujourd’hui, il fait beau et chaud. On a eu 40°C cet été. Au début de la semaine, il faisait très chaud. Et puis, on a quand même, au mois de novembre, ce qu’on appelle la calotte de Calvin qui arrive sur le lac et qui se prolonge en vieille ville. C’est une espèce de brume qui est pas très agréable.
Et en fait, il faut avoir le courage de monter, d’aller dans les montagnes, dans le Jura. Et au-dessus d’une certaine hauteur, on a le grand soleil. En tout cas, on est heureux d’avoir fait cette visite avec toi dans la ville de Genève. Tu salues toute l’équipe de Genève Accueil et au plaisir de te retrouver sur cette antenne. Tout d’accord et à bientôt.
Au revoir. Les accueils de la FIAF sur la. Radio des Français dans le Monde. Retrouvez ces interviews en podcast sur fiaf.org et sur francaisdanslemonde.fr. Vivre à chaque week-end.
Zoom sur une ville d’expat avec Olivier Geoffry. Alima, tu es notre guide cette semaine et on va s’intéresser au côté emploi pour cette dernière partie. Travailler à Genève, ça ressemble à quoi ? Alors travailler à Genève, tout d’abord avant de venir travailler, il faut bien se renseigner je pense sur les permis de résidence parce qu’il y a quand même un dilemme qui se pose à pas mal de Français qui viennent travailler ici. entre vivre à Genève et donc côté suisse et le coût que ça implique avec les assurances maladie, les loyers quand même assez élevés, ou vivre en France voisine avec énormément d’autres contraintes en fait, notamment les transports qui d’ailleurs sont en évolution.
L’attractivité coûte aux collectivités voisines du fait de cette forte affluence, il y a une hausse de l’immobilier permanente, Ça c’est vraiment pour la France tout de suite frontalière. Donc pas mal de gens choisissent la ville d’Annecy par exemple, qui est un peu plus loin, qui est une magnifique région également. mais ça demande de prendre la voiture, de prendre des trains qui ne sont pas toujours très abordables pour tous. À Genève, il y a de très bonnes écoles pour les enfants. Il y a d’ailleurs une école française qui s’appelle le PFG, qui est formidable, mais qui s’arrête à la primaire.
Je crois qu’il y a quand même cinq branches qui emploient le plus. Ici, on va dire que c’est l’enseignement, l’administration, la santé sociale, en deuxième le service aux personnes et puis en troisième on dit que c’est le commerce en gros et de proximité et en quatrième il y a toutes les activités financières et assurances et seulement en cinquième l’hôtellerie et la restauration. On a souvent tendance à croire que le secteur banque et finances est le plus attractif ici or c’est pas forcément le cas. On cherche surtout des infirmières, des charpentiers, des développeurs IT, des électriciens, des chefs de projets, polymécaniciens, etc. Et pour l’aspect.
À la fois, je pense, emploi et culturel, on entend dire parfois que la relation entre les Suisses et les fronts alliés français est un peu difficile. Est-ce que toi, tu l’as ressenti ? Est-ce que c’est vrai ou pas ? C’est vrai qu’il y a des antagonismes, comme avec tous les voisins, mais je dirais que Genève elle-même est victime de ça par rapport aux autres cantons. Puisqu’on est un peu dans les différences suisse versus français, tu en as noté, toi, des choses à savoir qui permettraient, par exemple, à un futur expat français en Suisse de s’adapter ou de s’intégrer plus rapidement ?
Oui, je dirais que quand on est à Genève et puis en général dans toute la Suisse, il y a un vrai effort de groupe. C’est beaucoup moins individualiste, beaucoup de civilité. Et je crois qu’on a pas mal de choses à apprendre de ce côté-là. On est beaucoup moins dans le paraître. Oui, il y a quelque chose qui frappe.
Alors c’est un cliché, mais on en parle de temps en temps aussi, des clichés. Quand on arrive en Suisse, en particulier depuis la France, en voiture par exemple, c’est la propreté du pays. Ce n’est pas une légende, on est d’accord ? Absolument, c’est vrai. Il y a un vrai effort de civilité, mais également ce côté heimlich où on veut que ce soit joli.
Est-ce que les relations professionnelles se font facilement ? Est-ce que là aussi, il y a des choses à savoir pour avoir peut-être une meilleure expérience dans un bureau en Suisse, quand on est français ? Je pense que ce n’est pas une évidence. Effectivement, on a vite fait de se retrouver contre expat quand on vient ici, mais c’est un peu la même chose partout. Mais pour sortir de ça, je dirais que les clubs de sport, parce qu’ici tout le monde est assez sportif quand même, du fait de la proximité des éléments naturels, on peut facilement tisser des liens avec la population locale.
Il y a un lieu qui, je crois, va ouvrir bientôt. Ce n’est pas encore le cas, mais c’est un lieu unique en Europe, à Genève. Et tu tenais à nous en parler. C’est une sorte de maison des femmes qui s’appelle La Collective, c’est ça ? Effectivement, c’est un lieu unique en Europe.
C’est un laboratoire d’innovation sociale pour les droits des femmes, les questions de genre, la promotion de l’égalité. Il y aura là, en plein cœur de la ville, des logements pour les seniors ou les femmes qui se retrouvent dans des situations difficiles, que ce soit avec des enfants, des logements un peu d’urgence mais décent, un café, une garderie, une bibliothèque, des prestations directes pour les femmes de tout âge, des espaces de coworking, des bureaux, un centre culturel, et ce sera le siège un peu de toutes les associations féminines, féministes, qui viennent en aide directement aux personnes, comme je pense à SOS Viol ou toutes les autres. En ce moment, les locaux sont déjà investis et utilisés par les associations. À l’été 2024, il y aura des travaux et l’ouverture officielle au grand public aura lieu à l’été 2026. Tout ce qui a un lien avec le droit des femmes se retrouve groupé dans un seul endroit.
C’est en ça que c’est unique en Europe, je crois. Absolument, absolument, avec tout un tas de prestations, d’offres, pas seulement d’aide mais aussi d’aide à la création. C’est un lieu assez vaste qui est sur 6 étages et oui c’est unique en ce sens-là. Jusqu’à présent, il n’y a pas vraiment de lieu comme ça qui arrive à centraliser Toutes ces requêtes, c’est formidable. Pour terminer, Alima, une question peut-être un peu difficile parfois que je pose souvent en fin d’entretien.
Comment tu résumerais en quelques mots ton expérience à Genève, ta vie là-bas ? Honnêtement, dès qu’on me parle de Genève, ce qui me tire à l’esprit, c’est Rousseau. Parce que voilà, c’est l’émancipation, la liberté. Derrière les murs gris de cette ville se trouve vraiment un esprit des lumières, une recherche comme ça d’égalité, d’humanisme qu’on ne retrouve pas ailleurs. Je pense que c’est d’ailleurs pour ça que c’est aussi le siège de toutes les ONG.
Je crois qu’il y a quelque chose qui est inscrit dans l’histoire de cette ville, dans ce pays, mais surtout dans la ville de Genève pour ce qu’elle représente, qui est assez unique en termes d’humanisme. C’est une très belle conclusion. Merci beaucoup, Alima, de nous avoir fait découvrir la ville de Genève un petit peu. On a une bien meilleure idée maintenant de cette ville, la vie sur place, le travail, la culture. Et on s’est bien baladé.
Donc merci beaucoup. Puis à bientôt, peut-être. À bientôt. Merci à toi et à très vite. Vous écoutez Vivre A, animé par Olivier Geoffry sur la radio des Français dans le Monde.
La radio des Français dans le Monde. C’est une surprise. Alors ça, c’était pas prévu, mais je me suis dit que ce serait marrant de le faire. On a parlé de plein d’aspects de la Suisse dans cette émission depuis le début, mais pas de celui-là, l’humour. Du coup, voici un extrait d’un spectacle de l’humoriste suisse de Lausanne, Thomas Wiesel.
Lors du Comedy Club Tour de nos confrères de Couleur 3, il nous raconte son quotidien et comment il aime ne rien faire. Perso, j’aime beaucoup. Bonsoir, bonsoir. Je suis content d’être là avec vous. Je crois que je préférerais pas être là.
C’est rien contre vous, c’est rien contre Couleur 3, c’est juste que moi j’aime bien mon job, mais je préfère rien faire. C’est vachement mieux. Moi je crois que c’est mon activité préférée, rien faire. Franchement je vous conseille, c’est une activité pour tous les budgets, c’est éco-responsable, c’est renouvelable, c’est trop bien. Les gens sont surpris, ils me disent mais tu t’ennuies pas.
Mais non, tu t’ennuies quand tu fais un truc que t’aimes pas. Moi quand je fais rien, je fais ce que j’aime. Là on me dit mais si t’aimes rien foutre, faut que tu déménages à Lusson. Et non. Moi je peux pas.
Habiter un endroit où il n’y a rien à faire, ça ne fonctionne pas comme ça. Moi, il faut que j’habite dans un endroit où il y a plein de trucs à faire pour que je puisse pas les faire. Moi, il faut qu’on me donne plein d’opportunités que je puisse ne pas saisir. Pour moi, c’est ça, le bonheur. Je ne sais pas si vous me comprenez.
Par exemple, une soirée où je sais que je vais être chez moi, c’est cool. Mais une soirée où je pense que je vais devoir aller faire quelque chose et j’arrive quand même à rester chez moi, ça, c’est incroyable.
dans mes veines, ce sentiment, vraiment. Des fois, pour m’approcher un peu de ces sensations, je vais sur Facebook, je vais dans les événements et je clique sur pas intéressé, pas intéressé, pas intéressé. J’adore. Après, quand j’étais plus jeune, je sortais pas mal. Parfois même dans des boîtes comme celle-ci.
Parfois même dans celle-ci. Quand j’arrivais pas à rentrer dans les autres. Je suis désolé. Ici, c’est rarement le plan A. Non, mais c’est vrai.
Non mais du coup ça m’arrivait pas mal de sortir en boîte parce que ça arrivait que j’ai envie de faire l’amour parfois. Ça peut arriver et puis du coup ces soirs-là je sors et puis parfois je rencontre une fille et puis parfois elle a envie de faire l’amour aussi et puis parfois c’est même avec moi. Puis elle me dit on va chez moi et moi je dis non et je rentre. J’aime bien faire l’amour mais je préfère rien faire honnêtement. et de savoir que j’aurais pu ça me suffit comme émotion j’ai atteint mon quota je peux rentrer non moi quand j’ai le choix entre faire et pas faire je fais pas honnêtement là ce soir je suis là parce que j’ai pas le choix j’ai signé un contrat il y a des caméras vous avez payé mais sinon je serais pas là moi j’ai déjà vu à 19h le spectacle il est pas ouf donc je sais que non mais Mais pour l’instant ça suffit encore cette espèce de conscience de venir pour honorer mon contrat mais.
J’Ai peur qu’un jour ce soit plus. Assez, j’ai peur qu’un jour mon manager m’appelle pour me dire Thomas on a une super tournée, super tournée, des très belles dates, des centaines de salles et je fasse trop bien, on annule tout.
Et puis en plus malgré le fait que je fais rien je suis toujours fatigué et je crois que c’est parce que mon cerveau utilise toute la batterie. Enfin je pense que c’est mon cerveau mais c’est en tout cas pas mon corps parce que Non, j’ai désactivé tous les trucs que je pouvais désactiver. Les seuls trucs que mon corps fait encore, c’est les trucs sur lesquels j’ai pas de contrôle. Par exemple, pendant que je vous parle, j’ai des poils qui poussent entre les sourcils. J’ai jamais rien demandé.
Vraiment, ils ont débarqué un jour, je les ai enlevés directement, mais maintenant ils reviennent régulièrement. Ils se disent peut-être qu’il va finir par adhérer au projet. Peut-être qu’il a froid sur le haut du nez. Peut-être qu’il va s’acheter des lunettes scratch, ça va être pratique, je sais pas. J’ai appris aussi que toute notre vie, nos nez et nos oreilles, ils continuent de grandir alors qu’à 13 ans, nos bites terminaient.
Le moment est venu de quitter la Suisse, vivre à Genève se termine. Merci beaucoup d’avoir suivi l’émission, on a évoqué beaucoup de sujets. Perso j’ai appris pas mal de choses sur cette ville de Genève. Je retiens entre autres le mot-clé mentionné par notre guide Alima tout à l’heure, humanisme. Genève est une ville à taille humaine dans tous les sens du terme, où le respect de l’autre, la vie en communauté et le joli cohabitent harmonieusement, un choix évident pour beaucoup de français.
Trop près pour d’autres ? À vous de voir. Mais au moins, là maintenant, vous avez toutes les cartes en main pour choisir. Passez une belle semaine et rendez-vous le week-end prochain pour visiter une autre ville. Et dès maintenant, pour encore plus d’infos sur notre site web francaisdanslemonde.fr, le rendez-vous de tous les expats.
Page Vivre A. A très vite. Bye bye. Retrouvez Vivre A en replay sur le site de votre radio. francaisdanslemonde.fr.
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