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La Maison de la Poésie

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La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...
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Entretien mené par Raphaëlle Leyris À travers cet ensemble de réflexions (issues de conférences données 2022 à l’université d’Oxford), Juan Gabriel Vásquez explore les caractéristiques du roman, les liens entre fiction et réalité, les zones d’ombre dont s’empare la littérature pour éclairer l’Histoire et sa capacité unique à « traduire » la complexité des vies humaines. Pour assoir son propos, il convoque une pléiade d’écrivains – Zadie Smith, Proust, Yourcenar, Kundera, Defoe, Tolstoï, Tchekhov, etc. –, analyse l’histoire colombienne et sa violence ou observe comment le célèbre récit du massacre des bananeraies de Cent Ans de solitude est devenu une vérité pour une partie de ses compatriotes. Réponse subtile et argumentée à la question de l’appropriation culturelle, portés par l’érudition de leur auteur, ces textes cherchent à redéfinir les usages de la fiction et les raisons pour lesquelles, aujourd’hui, elle est plus indispensable que jamais. À lire – Juan Gabriel Vàsquez, La traduction du monde, traduit de l’espagnol (Colombie) par Isabelle Gugnon, Seuil, 2025.…
 
Entretien animé par Rodolphe Perez « Le violon disait aux uns que leur temps était venu, aux autres que leur temps était fini », note Vassili Grossman dans un émouvant passage de Vie et Destin. Le poème peut-il tenter de rejouer la partition d’un violon seul, en espérant que la singularité d’une expérience prenne valeur symphonique, et parle pour chacun ? Nous n’aurions pas tout à fait perdu le monde qui sous nos yeux s’effondre si nous savions le dire encore. À la suite de Bach, et quelle que soit la disproportion des moyens, on rêverait qu’un chant de catastrophe soit aussi le lieu d’un réveil : Pour toute force l’éphémère la vraie vie parie sur le givre qu’on regarde aux fenêtres fondre Olivier Barbarant À lire – Olivier Barbarant, Partitas pour violon seul, coll. « Blanche », Gallimard, 2024.…
 
Avec Katerina Apostolopoulou, Nawel Ben Kraïem, Aurélien Dony, Bruno Doucey, Aurélia Lassaque & Murielle Szac Accompagnés par le musicien Nassim Kouti Vivante-Vibrante, Planétaire, Babel, Ensemble, Coloré, Résistance, Découverte, Intime, Solaire, Chant, Combats, Désobéissance, Transmission, Hospitalité, Fraternité-Sororité : les voici les quinze mots par lesquels nous entendons fêter le Printemps des Poètes 2025 et le quinzième anniversaire de la maison d’édition Bruno Doucey. 15 ans ! C’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure… Oui, mais le 15 est aussi un numéro d’appel d’urgence, celui du SAMU, acronyme que nous déclinons ainsi : Service d’Aide aux Mots Universels, ou pour les moins optimistes d’entre nous, Sauvez Au Moins l’Universel ! SAMU social oblige, 115 poètes constituent l’armée de libération que nous levons cette année pour faire front aux menaces de notre temps. Parce que la poésie élargit le monde de son sourire. Dans le cadre du Printemps des Poètes. À lire – 15, Service d’Aide aux Mots Universels, anthologie établie par Bruno Doucey et Ariane Lefauconnier, éd. Bruno Doucey, 2025.…
 
"Je n'étais pas censée être talentueuse" de Karen Finley Lecture par Léonie Dahan-Lamort, Chloé Delaume & Lilith Grasmug Karen Finley est une artiste, performeuse et poétesse féministe de New-York. Son travail, protéiforme et cathartique, est une violente et lucide charge antipatriarcale, irradiée par une énergie punk et un humour acide. Florilège de ses écrits de jeunesse, ce recueil révèle l’ADN de son œuvre, qui dès ses débuts a fait entendre la voix des personnes ensilencées : celles emportées par l’épidémie du sida comme celles victimes de violences sexistes et sexuelles. Pionnière sur les questions de culture du viol, de trauma et de santé mentale, Karen Finley, pour la première fois traduite en France, frappe par sa langue incendiaire et son regard d’une redoutable acuité. À lire – Karen Finley, Je n’étais pas censée être talentueuse – Ecrits 1985-1994, traduit de l’anglais (États-Unis) par Malik Boutebal, Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2025.…
 
Avec Catherine Coquio, Nisrine Al Zahre, Abigail Lang, Jean-Pierre Lefebvre, Philippe Huneman, Guido Mazzoni & Tetyana Ogarkova Et, pour la revue Po&sie, Chawki Abdelamir, Jean-Patrice Courtois, Claude Mouchard, Claire Paulian, Martin Rueff & Theombogü Dans le présent meurtri des démocraties qu’attendre des poèmes et de la poésie ? Au chapitre 9 de De la tyrannie, vingt leçons du XXe siècle, Timothy Snyder écrit qu’il faut, pour lutter contre la tyrannie, « prendre soin de notre langage » et « éviter les formules que tout le monde prononce ». C’est bien cela : l’art du langage n’est pas un art de vivre qui combattrait les cyniques puissances de mort qui se lèvent partout, mais il peut, par le soin qu’il accorde aux mots des vivants tourner l’attention vers leurs conditions d’existence, vers leur présent, et, parfois, vers leurs espoirs. Depuis sa création Po&sie ne cesse de mettre la poésie en relation avec la politique, avec la démocratie et aujourd’hui, alors que celle-ci semble si gravement menacée par les tentations illibérales de tant de gouvernants, par l’irresponsabilité et la compromission cynique, par l’accélération des violences et des guerres, la revue tient à faire entendre quelques voix pour défendre ce qui, plus que jamais, reste à défendre. Cette séance ne vise en rien à faire la carte de l’exhaustivité des périls. Elle veut contribuer à diriger notre regard vers des situations, des configurations politiques, des menaces. Rencontre proposée par la revue Po&sie. La revue Po&sie est éditée aux éditions Belin.…
 
Lecture par l'autrice, Anne F. Garréta, Margot Gallimard, Estelle Meyer, Suzette Robichon & Céline Sciamma Après Sappho nous entraîne au moyen d’une prodigieuse narration chorale à la rencontre du destin d’écrivaines, de peintres et d’artistes qui ont bravé l’oppression, et nous guide à travers les débuts trépidants du XXᵉ siècle aux côtés de figures incontournables : Natalie Barney, Renée Vivien, Romaine Brooks, Gertrude Stein, Virginia Woolf, Sarah Bernhardt, Isadora Duncan, Lina Poletti, Eleonora Duse, Colette … Biographie, roman, portrait, manifeste, récit expérimental, ce livre est aussi une méditation lumineuse sur l’héritage des pionnières de notre passé. Ode à la liberté, il est fait de lutte et de joie. À lire – Selby Wynn Schwartz, Après Sappho, trad. de l’anglais (États-Unis) par Hélène Cohen, préfaces d’Anne F. Garréta et Estelle Meyer, Gallimard, coll. « Hors-Série L’Imaginaire », 2024.…
 
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Rencontre proposée par la revue Kometa Politiquement incorrect ou délicieusement subversif ? Dans son numéro 5, « Rire pour résister », la revue Kometa publie une série d’images du portraitiste sénégalais Omar Victor Diop, qui s’incruste dans des photos de familles de la classe moyenne blanche et privilégiée en pleine Amérique ségrégationniste d’après-guerre. « Le premier écrivain noir depuis 1921 à remporter le prix Goncourt. » Ainsi commence la fiche Wikipédia de Mohamed Mbougar Sarr, primé en 2021 pour La Plus Secrète Mémoire des hommes (éd. Philippe Rey). Né au Sénégal, comme Omar Victor Diop, qu’il admire, l’écrivain raconte en miroir comment, en devenant un « Miss France littéraire » comme il le dit avec humour, il s’est lui aussi incrusté dans un paysage littéraire essentiellement blanc. Rencontre proposée par la revue Kometa : Née du choc du retour de la guerre sur le continent européen, la revue Kometa raconte le monde là où il bascule et soutient des autrices et auteurs en résistance dans leur pays. À lire – Mohamed Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes, (Prix Goncourt 2021), éd. Philippe Rey, 2021.…
 
Avec Katerina Apostolopoulou, Nawel Ben Kraïem, Aurélien Dony, Bruno Doucey, Aurélia Lassaque & Murielle Szac Accompagnés par le musicien Nassim Kouti Vivante-Vibrante, Planétaire, Babel, Ensemble, Coloré, Résistance, Découverte, Intime, Solaire, Chant, Combats, Désobéissance, Transmission, Hospitalité, Fraternité-Sororité : les voici les quinze mots par lesquels nous entendons fêter le Printemps des Poètes 2025 et le quinzième anniversaire de la maison d’édition Bruno Doucey. 15 ans ! C’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure… Oui, mais le 15 est aussi un numéro d’appel d’urgence, celui du SAMU, acronyme que nous déclinons ainsi : Service d’Aide aux Mots Universels, ou pour les moins optimistes d’entre nous, Sauvez Au Moins l’Universel ! SAMU social oblige, 115 poètes constituent l’armée de libération que nous levons cette année pour faire front aux menaces de notre temps. Parce que la poésie élargit le monde de son sourire. Dans le cadre du Printemps des Poètes. À lire – 15, Service d’Aide aux Mots Universels, anthologie établie par Bruno Doucey et Ariane Lefauconnier, éd. Bruno Doucey, 2025.…
 
Lecture par l’autrice Entretien mené par Camille Thomine « Elle demande de répéter. On demande toujours de répéter, alors qu’en fait on a très bien entendu. Quelque part dans notre crâne, un globule blanc se lève et pète du coude la vitre à ne casser qu’en cas d’urgence, celle qu’on pensait ne jamais avoir à briser : on sait qu’on devrait déclencher un protocole spécial pour accueillir la nouvelle, sauf que personne n’a été briefé, les stagiaires sont incapables, en plus on est samedi soir les bureaux sont déserts, y’a bien les anciens qui sauraient quoi faire, les vieux neurones du fond là, paniqués en permanence, ils nous ont dit qu’un jour ça pouvait arriver mais on les écoute plus ils radotent tellement, et maintenant qu’on a besoin d’eux putain ils sont où ? Et aussi simplement que ça, une nuit comme les autres devient un Début. » Histoire du passage à l’âge adulte, histoire d’émotions contraires, Les vivants est un premier roman à la sincérité désarmante où le drame et la comédie nous illuminent à chaque page. À lire – Ambre Chalumeau, Les vivants, Stock, 2025.…
 
« Où s’en vont les gens qui meurent ? » Par Vinciane Despret, philosophe & psychologue Une conférence tous publics, à partir de 10 ans. Il est difficile de comprendre, et plus encore d’expliquer, ce que signifie le fait de mourir. C’est aussi vrai pour les grandes personnes que pour les enfants. La première question qui vient, pour les grands comme pour les petits qui ont perdu quelqu’un, est celle de savoir où sont les morts. Ont-ils disparu pour toujours ? Sont-ils partis en voyage ? Et si c’est un voyage, où va-t-on quand on est mort ? On entend souvent dire chez nous que les morts restent vivants dans nos souvenirs : on continue à les aimer, à parler d’eux, parfois certains viennent dans nos rêves. On essaie de ne pas les oublier : on accroche leur photo au mur et on a le sentiment qu’ils sont toujours là, d’une autre façon. On leur offre encore des fleurs, qu’on dépose sur leur tombe quand on les a enterrés, ou là où l’on a dispersé leurs cendres. Toujours chez nous, certains pensent que les morts vont au ciel. D’autres, au contraire, affirment qu’il n’y a pas de vie après la mort, sinon dans la mémoire de ceux qui restent. Mais dans d’autres cultures, un peu partout dans le monde, on envisage les choses autrement. Là-bas, si les morts ne sont plus physiquement avec les vivants, ils ne sont toutefois pas complètement absents. On peut encore parler avec eux, on peut leur faire des cadeaux, leur demander conseil ou de protéger ceux qu’ils aimaient. Dans ces traditions, les gens ont inventé plusieurs moyens de continuer à faire des choses pour ceux qui ne sont plus et pour qu’ils puissent encore faire eux-mêmes des choses pour ceux qui sont restés. Cette petite conférence propose d’en raconter quelques histoires. Ce cycle de conférences est proposé par Gilberte Tsaï. Découvrez le catalogue des « Petites Conférences » aux éditions Bayard. À lire – « Les petites conférences » sont devenues une collection aux éditions Bayard.…
 
Avec Hervé Le Tellier, Véronique Ovaldé, Ryoko Sekiguchi & Emmanuel Villin Animé par Olivia Gesbert, rédactrice en chef de la NRF Lisons avec La NRF ! Quatre critiques de La Nouvelle Revue Française, la prestigieuse revue littéraire de Gallimard, discutent ensemble de livres récemment traduits et publiés en France. Libres de les avoir aimés ou pas aimés, ces écrivains, que vous connaissez à travers leurs livres, se retrouvent sur la scène de la Maison de la Poésie pour partager avec vous une expérience de lecteurs, leurs enthousiasmes ou leurs réserves, mais aussi un point de vue sur la littérature étrangère d’aujourd’hui. Comment un livre rencontre-t-il son époque ? Dans quelle histoire littéraire s’inscrit-il ? Cette lecture les a-t-elle transformés ? Ont-ils été touchés, convaincus par le style et les partis pris esthétiques de l’auteur ? À lire – Hervé Le Tellier, Contes liquides de Jaime Montestrela, illustrations de Killoffer, L’arbalète / Gallimard, 2024. Véronique Ovaldé, À nos vies imparfaites, Flammarion, 2024. Ryoko Sekiguchi, L’Appel des odeurs, P.O.L., 2024. Emmanuel Villin, Kim Philby et moi, Stock, 2024. Livres évoqués – Haruki Murakami, La Cité aux murs incertains, trad. du japonais par Hélène Morita, Belfond, 2025. Han Kang, Impossibles Adieux, trad. du coréen (Corée du Sud) par Kyungran Choi et Pierre Bisiou, Grasset, 2023. Nasser Abu Srour, Je suis ma liberté, trad. de l’arabe (Palestine) par Stéphanie Dujols, coll. «Du monde entier», Gallimard, 2025. Johann Chapoutot, Les irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ?, coll. « NRF Essai », Gallimard, 2025.…
 
Lecture par Florence Loiret Caille Entretien mené par Sophie Joubert Depuis ses huit ans, Jessica passe de foyers en familles d’accueil. Sa mère et son beau-père sont en prison. Comme chaque mois de novembre, elle va fleurir la tombe de son petit frère. Elle a maintenant vingt et un ans. Il est temps pour elle de plonger dans l’épais dossier d’instruction où sont consignés les secrets de sa famille. Et ce qu’elle va découvrir dépasse l’imagination. À travers la voix de Jessica, c’est toute la détresse des plus démunis qui résonne. Ce récit d’un fait divers glaçant est aussi celui d’une lutte pied à pied contre le déterminisme social. Jessica Martin est le pseudonyme commun que l’héroïne du livre, qui souhaite rester anonyme, et l’écrivain François Beaune ont choisi pour signer ce roman de non-fiction. À lire – Jessica Martin (François Beaune), La profondeur de l’eau, Albin Michel, 2025.…
 
Zoé est une enfant poursuivie par un oncle insistant. Elle cherche à fuir. Elle sait qu’il faut ruser, dévier, qu’elle ne peut avancer en droite ligne. Personne ne marche droit. Sauf peut-être les funambules qui n’ont d’autre choix que de vaincre leur vertige en visant la mire de leur câble. Entre le récit de Zoé et les paroles de funambules sur leur métier, un lien se tisse que l’autrice emprunte à son tour, parce qu’en écrivant, elle avance elle aussi sur un fil, prête à basculer dans le vide. Ce texte hybride, tantôt récit, tantôt essai, parfois making-of, devra, malgré ou grâce à ses mille dérives, aller au bout du chemin et toucher sa cible, racontant par quels moyens Zoé réussit à se libérer de l’emprise. À lire – Olivia Rosenthal, Une femme sur le fil, Verticales, 2025…
 
Entretien mené par Elisabeth Philippe C’est l’histoire d’une jeune ado. Attendez… Ou tout aussi bien d’UN jeune ado. Qui traverse la grande histoire du droit de vote des mineur·e·s depuis son petit trou de serrure. Depuis son petit trou à rats familial. Iel raconte la vie au collège, les copines, Leïla surtout, proche – border crush. Sa mère, habitante de la planète Déni, gentille à claquer. Le père, un beauf ? C’est pire, nettement pire, en fait. Les désirs pullulants, qui grattent. Et, petit à petit, le lourd secret éveille l’attention de Mme Gisèle, une des profs du collège. Tout, alors, change. Le quotidien d’adolescent·e·s en pleine métamorphose, où se mêlent amitiés, désirs, non-dits, violences familiales, politica grande. Un roman d’atmosphère qui se tend et d’une dystopie à portée de main. Dans une langue trouble, drôle – toujours –, audacieuse et, surtout, inarrêtable. À lire – Juliet Drouar, Cui-Cui, Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2025.…
 
Discussion avec Victoire Tuaillon Dans le cadre du Festival Effraction « Quand j’écris le mot famille, allez savoir pourquoi, je mange le m – on lit faille. C’est depuis cette fêlure que j’ai écrit ce livre. D’aussi loin que je me souvienne, sortir de chez moi allait avec un immense soulagement et, plus secrète, une profonde joie. L’extérieur était une promesse. Là où certains voient un refuge, d’autres voient une prison. Ceux-là préfèrent la fuite à l’ancrage, et s’inquiètent d’une vie trop normée. C’est à ces personnes que je m’intéresse ici : celles qui, par instinct, se méfient du familier. Celles qui se sentent fauves, désaxées, intimement exilées. Celles que le groupe a expulsées, ou qui le rejettent, pour des raisons intimes, politiques ou métaphysiques – tout à la fois. Celles qui, tout en aimant leur foyer, s’y sentent parfois piégées. Celles qui refusent, ne parviennent pas, ou n’aspirent pas, à s’établir. Toutes celles qui doivent couper pour rester vivantes. » Blandine Rinkel À lire – Blandine Rinkel, La faille, Stock, coll. « La Bleue », 2025…
 
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